Silvia Avallone Cœur noir. La première pierre.

Le rachat est-il possible ? Que faut-il faire pour ne pas être constamment ramené à son propre passé ? C’est l’interrogation de fond de ce beau roman de Silvia Avallone.
Le rachat est-il possible ? Que faut-il faire pour ne pas être constamment ramené à son propre passé ? C’est l’interrogation de fond de ce beau roman de Silvia Avallone.
Après Les jours de la peur, paru l’année dernière, à l’occasion des cinquante ans de la première édition italienne, Les éditions du Chemin de fer continuent sur leur lancée, en publiant un autre polar de Loriano Macchiavelli, Passé présent et après. Il s’agit du cinquième roman de la série consacrée au sergent Sarti Antonio, sorti en Italie en 1978 et quarante ans plus tard chez
Minuccia est une petite fille adorable. Mais elle peut rapidement se transformer en furie. Les deux états s’entremêlent, se touchent, se chevauchent. Il suffit d’un rien pour que l’ange se transforme en démon. Son frère Carmine, que tout le monde appelle Uvaspina (groseille à maquereau) à cause de sa peau claire, presque transparente, en sait quelque chose. Il est le principal souffre douleur de sa petite sœur. Dès son
Massimo Calvi nous offre, avec L'homme qui regardait la montagne, une œuvre poétique et introspective. Ce récit nous transporte aux côtés d'un homme en fin de vie qui choisit de passer ses derniers jours auprès d'une montagne.
La petite ville de Sanremo est connue aujourd’hui surtout pour les fleurs et le festival de la chanson. À la fin du XIXème siècle, elle était une destination prisée pour son climat clément en hiver. Des riches familles y séjournaient plusieurs mois et des personnages illustres y passaient des courtes périodes pour se soigner d’affections pulmonaires.
Rome était mais Rome n’est plus. Rome brillait mais Rome est perdue. Dans ce recueil de textes parus entre 1950 et 1978, l’on découvre la Rome dorée d’hier qui est la Rome déchue d’aujourd’hui… Mais de quel « aujourd’hui » s’agit-il ? De celui de Dolores Prato, écrivaine et poétesse italienne, qui a enseigné la littérature avant d’être écartée du professorat par le
Faïel est un garçonnet curieux et espiègle. Ce jour-là, en revanche, son regard est teint d’inquiétude. Il observe son père, immobile, allongé sur la table à manger. Il vient tout juste d’être tué. D’une balle dans la tête. Qui l’a tué ?
Comment survivre à la mort d’un enfant ? La vie qui reste aborde, entre autres, ce thème scabreux. Le roman qui démarre comme une histoire d’amour et de mœurs dans la Rome des années 1950 prend un brusque virage une nuit d’août 1980 sur une plage de Torre Domizia.
Depuis l'Antiquité, la guerre est l’un des sujets préférés des écrivains. La guerre racontée, vécue, désirée, subie… Avec cet ouvrage sorti en Italie il y a dix ans, le collectif Wu Ming a fait le choix d’aborder son côté invisible. Pour ce faire, ils ont choisi la Première Guerre mondiale. Exécutant et principale victime de ce long
Le commissaire Soneri est dépité. Ce policier intègre, qui croit dans les valeurs de la gauche, est confronté à un énorme scandale politique. La mairie de Parme est gangrenée par la corruption. Et cela ne concerne pas que la droite au pouvoir. Les « coopératives rouges » y sont également impliquées. Une trame compliquée s’est tissée entre le monde des affaires et certains hommes
Sardaigne, 1899, un cadavre est découvert dans un étal. Un homme a été tué d’un coup de couteau en plein cœur. Le propriétaire du couteau est interpellé. C’est le coupable idéal. Un jeune garçon qui travaille le liège pour produire des bouchons. Pas pour des bouteilles de pinard, mais pour des fioles d’eau aux propriétés magiques. Le vice-brigadier des carabiniers Robespierre Ghibaudo ne croit pas à
Au printemps 2024 est paru chez Payot & Rivages Le point de vue de Dieu, une nouvelle aventure de Paolo Nigra, en même temps que l’édition en poche de Nuages baroques. Idéal pour une visite guidée de Gênes. Sous l’angle de l’investigation policière.
Nous sommes dans les années 1970, à Bologne, où un attentat à la bombe fait plusieurs victimes. Aussitôt le chef de la police tente de faire porter le chapeau à des activistes de gauche. Cependant, les vrais coupables sont ailleurs. La tentative échoue grâce à la persévérance et l’entêtement d’un homme : le sergent Sarti Antonio.
Tutto chiede salvezza (Nous voulons tous être sauvés), livre poignant de Daniele Mencarelli sur son expérience en hôpital Psychiatrique a permis de faire connaître cet auteur de façon, disons, intime. Le roman a eu un succès mérité à sa parution en France et en Italie, il a gagné le « prix Strega jeunes ». La Maison des regards qui vient de paraître est en réalité son premier roman. L’auteur
Imaginez un endroit recouvert de neige tous les jours que Dieu fait. Vous êtes à Jievnibirsk où les flocons sont sans cesse en représentation. Ici, toute l’année tombe la neige, lente et insaisissable. C’est aussi là le territoire de prédilection du vieil Elia Legasov, déneigeur de profession. Dans cette immensité aussi immuable qu’immaculé, notre protagoniste accomplit
Martina Franca, magnifique petite ville des Pouilles, est l’Ithaque de cette histoire. Une petite ville entourée d’oliviers et de trulli. Un décor de rêve pour naître et grandir. C’est ce que pense la plupart de ses habitants. Sauf que dans les petites villes, on a un chemin tout tracé à suivre. Si on s’écarte du sillon creusé par des générations de Martinesi, on est « spatriati ».
Rimini évoque d’emblée les vacances à la mer. Des longues langues de sable, des rangées de parasols, des chaises longues alignées. Bref, le lieu de villégiature pour s’amuser et faire bronzette. On oublie souvent que derrière ce décor ensoleillé, ces existences transitoires comme les plaisirs qu’elles génèrent, Rimini est une ville habitée à l’année, avec ses joies et ses misères.
Ettore a quatre mères, mais pas de père. Son géniteur s’est fait la malle le jour de sa naissance. Sa mère biologique est épaulée dans son rôle par ses deux tantes et sa grand-mère. Une créature tétracéphale féminine tente donc de préserver le petit Ettore des aspérités de la vie. Son grand-père Ottavio est le représentant unique de la gent masculine. Le rapport de l’ancêtre avec le jeune
Ce beau roman s’insère dans le sillon des « romans de montagne ». Dès les premières pages, j’ai tout de suite pensé aux Huit montagnes de Paolo Cognetti. La montagne est encombrante par définition. En tant qu’objet littéraire lorsqu’elle est présente, elle prend toute la place. Elle impose son rythme et ses lois. Des lois souvent dures et impitoyables.
Piero, que tout le monde surnomme « Repacho » pour des raisons qu’il vous donnera, est malheureux, inadapté. Il ne travaille pas, n’a pas d’ami, il est marié, certes, mais ce n’est pas l’amour fou… il est si malheureux qu’il ne parle qu’à lui-même, il refait le monde dans sa tête, mélange le passé, le présent, fantasme son avenir… Un avenir où il prendrait sa revanche, où il vivrait avec Blondinette, où
L'émigration italienne vers l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale, entre les années 1950 et 1970, a été un phénomène d'une ampleur impressionnante. On estime que plus de 4 millions de travailleurs italiens s'y sont installés, ce qui en fait la plus grande communauté d'émigrants italiens en Europe et la plus grande communauté d'étrangers en Allemagne (jusqu'à l'arrivée des
Ces quelques pages sont l'écrin du temps d'un été. D'un voyage à rebours dans les espaces de la mémoire. Le regard de l'auteur, filtré par l'objectif de la caméra, invite à une lecture attentive de ces pages denses, où chaque phrase est une image. L’absence de dialogues, l’absence de distractions donc, y contribue, comme dans un profond ressassage, où même le présent a la couleur du passé.
Il n’y a pas eu de bombardement ni de tremblement de terre récemment à Palerme. Et pourtant, dans le centre de la ville, des joyaux de l’art arabo-normande jonchent des tas de débris, des immeubles éventrés, des décombres, des décharges à ciel ouvert. Dans l’un de ses textes, l’écrivain Giorgio Vasta prétend que son penchant pour le déclin et le
Cette histoire offre une plongée au cœur de l’année scolaire 1909 – 1910 dans un lycée de Trieste. Avec ceci de particulier : pour la première fois, dans cette classe préparatoire à l’université, parmi une vingtaine de garçons, se trouve… une fille. Edda Marty.
Au début et à la fin de ce roman, Giadina se trouve au même endroit. Entre ces deux moments, plein de choses se passent. Il y a surtout « La grande A ». Comme une parabole, le lieu du départ et d’arrivée se situe sur la même abscisse avec un écart sur l’autre coordonnée, celle du temps, de 20 ans.
Écrire une critique de Horcynus Orca de D'Arrigo aujourd'hui, demande une bonne dose de courage, au risque d'être perçu comme présomptueux ou simple d'esprit. Ce que j'aimerais éviter. Je tenterai alors simplement de vous fournir des éléments pour vous inciter à le lire.
Le titre du dernier roman de Sandrone Dazieri est emprunté à Shakespeare. Dans Jules César, Antoine explique que « le mal que font les hommes continue de vivre après eux, le bien est souvent enterré avec leurs ossements ». Dans le cas du roman, il ne s’agit pas des hommes dans le sens shakespearien du genre humain mais des hommes en opposition aux femmes. Car ce sont eux qui font le mal.
L’action se passe à la fin du XIXe dans le décor d’une Naples populeuse et grouillante. Terre de contrastes également où deux mondes coexistent : d’un côté les plus pauvres, de l’autre les nantis de la bonne société qui se situent aux antipodes des préoccupations des premiers. Naples, la volcanique, est aussi une terre de croyances où
Pour élucider une nouvelle énigme, la brillante commissaire Teresa Battaglia, qui est en mesure de déterminer le profil psychologique des criminels, devra sonder la psyché et les pulsions du tueur en série Giacomo Mainardi, spécialiste des meurtres à la mise en scène macabre. En effet, celui-ci use d’un mode opératoire empreint d’une certaine sophistication qui fascinera les esthètes de l’horreur… C’est précisément avec lui que Teresa
S’il y a une leçon à tirer de ce magnifique livre de Scurati, c’est que "l'homme seul aux commandes" conduit nécessairement à la ruine du peuple qu'il gouverne. Cela a toujours été le cas, depuis le « Grand Corse », aux dictateurs du siècle dernier, jusqu'aux autocrates d’aujourd’hui. C'est juste une question de temps. Le temps qu'il faut au tyran du moment
Sous prétexte d’exaucer la lubie d’une femme, qui voulait admirer « la lumière du soleil telle qu’elle est », ce récit fantastique ancré dans la réalité la plus quotidienne nous donne un éclairage sur la face cachée de l’amour et du couple. Cette femme, c’est Petra, mariée avec Paolo Lunare. Petra et Paolo se connaissent depuis le lycée et, compte tenu de leur douloureuse histoire
Le premier réacteur nucléaire a été réalisé par Enrico Fermi il y a quatre-vingts ans. Faut-il célébrer cet anniversaire ? La question reste ouverte. On s’intéresse particulièrement au scientifique Robert Oppenheimer : Le film de Christopher Nolan, le livre qui a inspiré le film et, last but not least, l’ouvrage de Stefano Massini.
Lors de sa sortie en salle il y a dix ans, le film de Sorrentino a été accueilli par la critique de manière ambivalente. Certains l'ont salué comme le chef-d'oeuvre du réalisateur napolitain qui, messianiquement, avait finalelent ramené le cinéma italien aux fastes de l'ère Fellinienne, tandis que d'autres l'ont reçu froidement, presque avec rancune, comme un film maniériste,
Rome, années 1950. L’histoire débute un superbe dimanche d’automne où l’été joue les prolongations. C’est précisément ce jour-là que Valeria Cossati, mariée depuis vingt-trois ans à Michele et mère de deux grands enfants, Riccardo et Mirella, fait l’acquisition d’un cahier chez un buraliste. Au même moment, on apprend qu’en ce temps-là, il était interdit de vendre ce genre
Raconter une guerre est toujours une opération périlleuse. La littérature, avec sa part de fiction, agit sur la « vérité historique » pour en arrondir les contours, humaniser les bourreaux, ou se placer d’un côté des barricades, celui des protagonistes, qui n’est jamais, ipso facto, objectif. Lorsqu’on sent le sang couler dans les veines, on succombe au processus normal d’empathie. On prend position. Mais la guerre est une matière délicate.
L'Albanie est l'un des pays les moins connus d'Europe, ne s'étant imposé que récemment comme destination touristique. Mais d'un tourisme tout sauf élitiste, en quête de lieux bon marché. Les Italiens y affluent donc en masse pendant les mois d'été, la Croatie ayant atteint elle aussi des prix inabordables. Deuxième invasion italienne du "Pays des Aigles", après celle très malheureuse du régime fasciste.
La dystopie est un genre ancien. A chaque fois qu’on se trouve face à un récit où l’avenir est présenté comme un cauchemar de brutalité intellectuelle et physique, on pense à Orwell, maître dans la matière. Cependant, l’écrivain anglais ne fut pas le premier. En 1920, le Russe Évguéni Zamiatine se prit au jeu de l’utopie ratée en publiant Nous (Мы).
Deux fantômes traversent ce livre singulier et passionnant de Franzosini. De la première à la dernière page, l'auteur tente de saisir la figure du poète de "Une saison en enfer" par un pan de sa veste (une veste froissée et poussiéreuse de vagabond), et celle d'une dame milanaise qui, en 1875, semble avoir accueilli Rimbaud sous son toit, le sortant de la rue, lui redonnant force et santé,
Dans ce nouveau thriller historique de Chiara Montani, nous retrouvons le couple d’enquêteurs improvisés déjà rencontrés lors du précédent roman, Le Mystère de la Fresque Maudite. Piero della Francesca, immense artiste de la Renaissance et
Teresa est précaire. Elle partage cette situation avec des millions d’autre Italiens, diplômés comme elle, qui survivent avec des petits boulots mal rétribués ou carrément non rétribués. Teresa, grâce à l’aide d’un notable local, est embauchée dans une école privée. Elle reçoit une régulière fiche de paie. Oui mais.. sans paie. Que la fiche.
Le sort a été particulièrement sévère avec l’écrivain siennois Federigo Tozzi. En 1920 la grippe espagnole a mis fin à sa jeune carrière prometteuse. Il n’avait que 37 ans. Il a eu le temps d’écrire quelques chefs-d’œuvre, parmi lesquels Con gli occhi chiusi (Les yeux fermés) et Il podere (Le domaine) ainsi que des
Leni Riefenstahl était appelée « la réalisatrice d’Hitler ». Pendant le troisième Reich, elle a réalisé des films et des documentaires qui démontrent son exceptionnelle maîtrise de la caméra ainsi que sa virtuosité dans le domaine du montage. Sa vie coïncide avec sa carrière, d’abord comme réalisatrice, ensuite comme photographe.
1915. La guerre fait rage dans le Frioul italien assiégé par les bombes autrichiennes. Tandis que les hommes combattent, des montagnardes, âgées de 15 à 60 ans, sont devenues des « porteuses », qui chaque jour acheminent jusqu’aux tranchées de la ligne de front victuailles, munitions, linges propres et lettres dans des hottes pouvant peser jusqu’à quarante kilos. Toutes connaissent parfaitement le terrain escarpé et endurent le froid glacial
Ghjulia Boccanera alias Diou, détective privée de son état, est chargée d’enquêter sur une sombre affaire mêlant combines louches, travail clandestin et misère humaine dans la ville de Nice, qui n’est pas un endroit aussi paradisiaque que sa Baie des Anges peut le laisser croire.
Quel est ce tourment nostalgique qui vous envahit à la lecture de ces pages et qui persiste une fois refermé le livre ? Pourtant, vous n'êtes jamais allé à Pantelleria, et vous n'en avez peut-être entendu parler que comme d'un lieu mythologique, presque de fantaisie.
Une jeune fille pieds nus, sale, mal habillée, mal coiffée. Elle joue avec des garçons sur les bords du fleuve Lambro. Elle a mauvaise réputation. On l’appelle la malnata, la « mal-née ». On dit qu’elle porte la poisse. Tous ceux qui croisent son regard sont frappés par la foudre du malheur. Tout le monde l’évite sauf Filippo Colombo et Matteo Fossati, deux garçons de son âge que tout oppose.
Marina Jarre fait partie du groupe des écrivaines italiennes du siècle dernier récemment redécouvertes par les éditeurs francophones. Goliarda Sapienza, Dolores Prato, Paola Masino,
L’intrigue se passe à Milan. On comprend que la capitale économique de l’Italie n’est pas seulement celle des beaux quartiers, des boutiques branchées, de la Scala et du Dôme en perpétuelle restauration. L’un des monuments emblématiques de la cité lombarde est d’ailleurs toujours là, immuable, « recouvert sur un côté par des panneaux publicitaires qui en financent le sempiternel entretien », comme le constate lors d’une
Seconde Guerre mondiale en Tchécoslovaquie. Margit, 11 ans, et son frère János, 7 ans, vivent dans une petite ville en bordure d’un fleuve apparemment tranquille et s’épanouissent dans un foyer aimant, choyés par leurs père et mère. Ce pur condensé de bonheur est trop beau pour durer et la vie prend en effet un tournant radical quand les nazis envahissent Prague. Malgré ce titre, le commissaire Soneri n’a rien d’un débutant. Avec ce huitième roman publié en France, il conforte même sa réputation de Maigret italien. Même si le policier parmesan ne cache pas sa préférence pour le toscano, on trouve bien des similitudes avec son homologue fumeur de pipe, comme une forte personnalité couplée à une humeur sombre et l’habitude de
We're on a road to nowhere chantait le groupe Talking Heads dans les années 1980. Un voyage nulle part, dans le vide, c’est exactement le projet fou dans lequel se laisse embarquer l’auteur, Giorgio Vasta. En compagnie de Silva, une éditrice de Milan et de Ramak, un photographe irano-américain, il sillonne le sud des États-Unis d’ouest en est. De la Californie à la Louisiane. Le tout en 15 jours. Alors qu’elle est occupée à passer la maison à l’encaustique avec Susanna, sa bonne bigote aussi crispante que rabat-joie, Checchina voit son exubérante amie Isolina faire irruption à son domicile. Une entrée en matière digne du théâtre de boulevard qui d’emblée plante le décor et donne le ton de ce court roman dont l’action se passe au dix-neuvième siècle. Bien qu’elles
Ce livre raconte une histoire désenchantée qui se passe dans les années 2000 à Rome et dans sa périphérie et vient zoomer sur les conditions d’existence d’une famille très pauvre qui cumule les problèmes. Dans ce contexte, Antonia Colombo campe une mère courage, un personnage de cinéma qui aurait l’exubérance tragique d’Anna Magnani. Avec quatre enfants à charge et un mari devenu impotent après un accident survenu sur un chantier illégal, c’est
L’adage nous conseille de laisser refroidir la vengeance avant de la consommer. Claudia saisit le bon moment pour prendre sa revanche sur son mari, Antonio. C’est un célèbre journaliste télévisé. Il est craint et adulé. Un charmeur à l’égo hypertrophié, dépourvu de la moindre trace d’empathie. Lorsqu’il est à terre, blessé, vulnérable, Claudia a une intuition : le moment est venu. C’est l’occasion. L’éditeur prévient qu’il s’agit là d’une nouvelle traduction du livre ayant donné naissance au roman noir italien et que l’ouvrage, paru en Italie en 1966, est à lire dans le contexte de l’époque.Le tueur au caillou de Alessandro Robecchi. Milan aux deux visages
Les enfants de Haretz de Rosa Ventrella. Marcher vers le salut
Ce n’est qu’un début, commissaire Soneri de Valerio Varesi. Avancer dans la brume
Absolutely Nothing de Giorgio Vasta et Ramak Fazel : Amor vacui
La Vertu de Checchina de Matilde Serao. Les hommes sont tous les mêmes, les femmes ne changent pas
L’eau du lac n’est jamais douce de Giulia Caminito. Eaux troubles
Tu l’as bien mérité de Barbara Frandino. Le plat froid de la vengeance
Vénus privée – La première enquête de Duca Lamberti de Giorgio Scerbanenco. La naissance du roman noir
En ces temps troubles, où la politique ne semble plus avoir d'autre horizon que la prochaine échéance électorale. Où tout scrupule semble avoir disparu en même temps que la peur d'être démasqués (en tant qu'escrocs et profiteurs). Où l'indicible est désormais un argument quotidien et où l'extrême droite gouverne le monde, directement comme en Italie, ou indirectement comme en France. Bref, en ces temps qui donnent le vertige,
Calvino fait partie de ces auteurs que l’on est tenté de croire connaître. N'importe qui peut citer le nom d'au moins une de ses œuvres. On le lit à l'école, on le cite souvent et l'on est unanimes pour le définir comme un géant littéraire de son siècle. Pourtant, à y regarder de plus près, la connaissance de Calvino se résume presque toujours à celle de sa trilogie "Nos Ancêtres »,
Comme le promet son titre, ce livre s’ouvre sur un malentendu quand des vieux amis de l’auteur/narrateur, journaliste italien installé en France depuis longtemps, prennent pour de l’arrogance la rondeur joviale d’un patron de brasserie de Maisons-Laffitte, heureux de leur souhaiter la bienvenue dans la
Voici un livre d'histoire de l'art (mais aussi d'histoire tout court) passionnant et extrêmement amusant. Un livre qui tout en étant à sa manière rigoureux s'adresse à un large public, et qui au même temps, par la vivacité du récit et l'acuité des observations, peut aussi captiver les passionnés et les connaisseurs en la matière. À ceux qui pourraient objecter que l'auteur
Chaque Toscan porte en lui un dictionnaire amoureux. Il y a en effet de quoi tirer vanité de cette région. Dante n’est-il pas un héros national, pilier de l’unification linguistique ? Oui, mais les Italiens sont taquins et, par un juste retour des choses, un mot est passé dans le langage courant pour railler ceux qui crânent un peu trop : toscaneggiare.
Parallèlement à la grande exposition sur l'Arte povera, qui vit ses derniers jours à la Bourse de Commerce, Laura Zavan a fait paraître aux éditions Hachette, un très bel ouvrage sur la cucina povera. Il faut reconnaître que l'adjectif povero convient particulièrement à l'Italie. De l'autre côté des
Associer le délicat minois d’une jouvencelle à une histoire de pirates peut paraître hors sujet tant les exploits des écumeurs des mers ont peu de choses en commun avec les traditionnels portraits de femmes. Or ce roman jeunesse qui s’inspire justement de faits réels, en l’occurrence la vie mouvementée de Ching Shih, vient tordre le cou à bien des préjugés.
Parmi une filmographie bien remplie, le cinéaste François Truffaut est notamment connu pour son film L’homme qui aimait les femmes, avec un titre clin d’œil, l’album jeunesse qui lui est dédié rend un hommage émouvant à celui qui est unanimement reconnu comme le père de la Nouvelle Vague.
Ce n’est jamais simple de se faire une idée de l’art contemporain. C’est le défi que relève l’album éducatif, sensible et superbement mis en images par l’autrice et illustratrice Eva Montanari. Ici, les jeunes lecteurs sont conviés à aborder l’histoire de l’art de manière ludique.
Le Festival du polar italien organisé par Italia in Rete avec le soutien de la Regione Emilia-Romagna et de la Consulta degli emiliano-romagnoli nel mondo vous attend dimanche 13 et lundi 14 octobre 2024 à Paris.
L’Emilie-Romagne en particulier est à l’honneur de cet événement célébrant le talent d’écrivains de romans policiers lus et appréciés en Italie comme en France.
Pour sa 39e édition, “La tectonique des corps” est la thématique du Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis. Inhérent à l’enfance, on regarde le corps grandir, changer, on le compare et on découvre son anatomie. Imagiers, livres-documentaires, mais aussi romans, bandes dessinées, livres illustrés… sont autant d’espaces pour
Le lundi 18 septembre 2023 La Libreria accueillera Fabio Gambaro, ancien directeur de l'Institut culturel italien de Paris, et fondateur du festival littéraire Italissimo. Il présentera son livre Lo scoiattolo sulla Senna. L'avventura di Calvino a Parigi, publié chez Feltrinelli. La recontre aura lieu en compagnie de en compagnie de Chiara Mezzalama.
L'écrivain napolitain Erri De Luca sera à la librairie La Tour de Babel le vendredi 22 septembre 2023 à 19h30. Une rencontre autour de son oeuvre, des métiers du livres, du soutien aux librairies, de la Tour de Babel et de plein d'autres sujets. La soirée se déroulera en présence notamment de Danièle Valin, sa traductrice, de Fortunato, de l'équipe de la librairie et des membres de l'association qui lui est
Le 5 et 11 avril 2023 Isola, café littéraire, vous propose deux rendez-vous fort intéressants. Il s'agit de deux présentations de livres Andare per caffè storici_ de Massimo Cerulo et The Beauty Paradox. Femininity in the Age of Selfies de Chiara Piazzesi en présence des auteurs. La discussion se fera en français et en italien.