Publié le mardi, 1 avril 2025 à 14h34
L’Iguane de Carlo Lucarelli. Retour et fin

L’Iguane est de retour. Oui, parce que ce féroce assassin avait fait sa première apparition il y a plus de vingt ans dans le roman Almost Blue. Son « come-back » signe également celui des personnages qui l’avaient côtoyé à l’époque, la policière Grazia Negro et Simone Martini, le garçon aveugle avec qui elle avait eu une histoire pendant quelques années.
Parler de retour est peut-être inapproprié. Alessio Crotti, alias « l’Iguane » n’est jamais parti. Il n’a jamais quitté Bologne. Il était d’abord en prison puis en hôpital psychiatrique, pour finalement être admis dans une maison médicalisée car considéré inoffensif par le docteur Persichetti. Il était donc dans une sorte d’état de veille prolongée. Son réveil soudain et inattendu est particulièrement violent et riche en hémoglobine.
Grazia vient tout juste d’accoucher de jumeaux lorsqu’on lui communique la nouvelle du retour de l’Iguane. La machine policière se met en branle. Grazia, responsable de l’arrestation de l’Iguane à l’époque, et ses bambins sont protégés dans un lieu caché. Les enquêteurs se lancent aux trousses du tueur. Marta, la jeune infirmière qui s’occupait de l’Iguane et de ses colocataires est la seule rescapée de la furie homicide. C’est ainsi que les traces saignantes de l’Iguane réveillent des vieux cauchemars.
Généreux en rebondissements et coups de théâtre, L’Iguane est une piqûre d’adrénaline. Les fidèles lecteurs de Lucarelli retrouveront les sensations d’Almost Blue. Un livre qui saura ravir les passionnés du mauvais genre.
Informations pratiques
- Carlo Lucarelli, L’Iguane, traduit de l'italien par Serge Quadruppani, Métailié, 20€