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Publié le vendredi, 7 janvier 2022 à 09h44

Festival De Rome à Paris, rencontres du cinéma italien édition 2022

Par Valérie Mochi

Ils y ont cru - couverture

Pour se réchauffer aux couleurs de l’Italie, du 13 au 17 Janvier 2022, c’est le retour du Festival De Rome à Paris pour sa 14ème édition. Une dizaine de longs-métrages, présentés en avant première, l'occasion d'assister à des projections de films italiens récents et inédits en France en présence des équipes des films.

Ouverture du programme le jeudi 13 janvier 2022 à 20h avec Les freaks sont lâchés (Freaks out) de Gabriele Mainetti, réalisateur d’un premier long métrage devenu culte : On l’appelle Jeeg Robot (Lo chiamavano Jeeg Robot) en 2015, film de super héros décalé qui remporte 7 David di Donatello, 4 Ciak d’Oro et le Globo d’Oro.

Le casting de Les freaks sont lâchés (Freaks out) est aussi flamboyant que son titre, Claudio Santamaria en bête poilue et rageuse, monstre au grand cœur, déjà présent dans Jeeg Robot, Aurora Giovinazzo en meneuse de bande, enfant actrice, instagrameuse et championne de danse latino dans la vraie vie, Pietro Castellitto en Pierrot lunaire et réalisateur du très drôle I predatori, et Franz Rogowski aux faux airs de Joaquin Phoenix en méchant nazi, acteur allemand et ancien danseur lui aussi. La magie du cirque, la guerre, les monstres, le film célèbre la victoire de la fantaisie sur l’horreur du monde. Le film sortira en mars sur les écrans français.

Le vendredi, trois films, un documentaire de Roberta Lena DeAndré#DeAndré – Storia di un impiegato, un parcours musical et visuel à travers des concerts live, mémoires historiques et familiales et des films d’archives inédits du célèbre auteur compositeur Fabrizio De André.

Puis Come un gatto in tangenziale 2 – Ritorno a coccia di morto, une comédie de Riccardo Milani multiprimée pour son premier volet, la suite des aventures de Monica et Giovanni trois ans plus tard.
Et un drame, A Chiara de Jonas Carpignano, son troisième long métrage présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et qui vient clore la trilogie autour de la ville calabraise de Gioia Tauro en Italie où Jonas a tourné ses deux films précédents, Mediterranea et A Ciambra.

Samedi, quatre films, Takeaway de Renzo Carbonera réalisateur italo-allemand, auteur de 10 documentaires. Son premier long métrage de fiction Resina a été présenté à une trentaine de festivals internationaux, distribué dans 20 pays. Takeaway, présenté au Festival de Rome (2021) est son deuxième long-métrage.

Lovely Boy avec Andrea Carpenzano, jeune acteur remarquable dans Frères de sang (La terra dell'abbastanza) et Le Champion (Il Campione). Le Lovely Boy interprète à nouveau un rôle de star, une star montante de la scène trap romaine. Francesco Lettieri, réalisateur de référence pour les clips vidéo revient à la musique avec ce deuxième film de fiction.

Puis 3/19 de Silvio Soldini, réalisateur célébré internationalement en 2000 avec Pane e Tulipani (9 David di Donatello, 5 Nastri d’Argento et 9 Ciak d’Oro). Un film qui oscille entre thriller et drame, avec une avocate, un directeur de morgue et de jeunes migrants, interprétés par Kasia Smutniak actrice de Moretti, Ozpetek, Genovese, Sorrentino et Francesco Colella, vu dans Aspromonte de Mimo Calopresti. Puis fin de soirée avec une deuxième chance de voir DeAndré#DeAndré – Storia di un impiegato

Le dimanche deux reprises Come un gatto in tangenziale 2 – Ritorno a coccia di morto et Takeaway suivis de Il legionario de Hleb Papou. Un drame social développé à partir de son court métrage éponyme vainqueur de nombreux prix.

Et pour terminer la soirée avec le sourire, Qui Rido Io de Mario Martone. Une fiction qui se déroule au XIXème siècle mettant en scène l’acteur et dramaturge Eduardo Scarpetta, le plus grand comique de l’époque. Le grand Toni Servillo incarne l’extraordinaire talent et charisme de Scarpetta et se plonge dans ses relations familiales anticonformistes.

Le lundi à nouveau deux reprises, Il legionario et Lovely Boy puis le film de la soirée de clôture Piccolo Corpo, premier long métrage de Laura Samani, présenté à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2021, sortira en février en France. Une quête spirituelle à l’image de Menocchio, le film de Alberto Fasulo, qui est aussi l’un des producteurs de Piccolo Corpo.
Cette année encore, le festival est accueilli au Cinéma L’Arlequin, dans le 6ème arrondissement.

Informations pratiques

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