
Les films de Nanni Moretti, ceux que j’adore et ceux que j’aime moins, ont tous en commun de me provoquer un petit vertige quand l’obscurité de la salle laisse la place à la lumière. Aucun film du réalisateur romain me laisse indifférent. Je parle de moi car le cinéma, comme la littérature, est une expérience individuelle. Les sensations, les émotions, les frissons ne sont pas, ou pas toujours, universels. À la fin de la projection de Vers un...