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Publié le mardi, 13 septembre 2011 à 07h07

Ermite à Naples, Marino Pacileo alias Gorbaciof

Par Stefano Palombari

Un tigre parmi les singes est un film simple et touchant. Un film discret et silencieux à l’instar de son « héros ». Les premières séquences se suivent sans qu’un seul mot ne soit prononcé. Ils seraient, par ailleurs, redondants car les images du film sont particulièrement éloquentes, notamment les expressions du visage de Gorbaciof, qui sont carrément bavardes.

La tache sur le front de Marino Pacileo le définit, sans besoin d’autres explications. Un élément muet comme celui qui l’affiche avec ostentation. La tache est aussi son péché, le jeu. Une tache dans une vie monotone et solitaire.

Un ermitage volontaire, provoqué peut-être par un deuil, qui sera bouleversé par Lila, une jeune chinoise pour qui il se prend d’affection. C’est la fin d’une vie réglée comme une montre suisse. Toni Servillo est simplement extraordinaire dans ce film dont il est la pierre angulaire. A ne pas rater.

Toni Servillo dans une scène du film
Critique du film Un tigre parmi les singes