Restaurant Libero, l’italien du quotidien
Libero est un nouveau restaurant italien dans le onzième arrondissement, à deux pas de la Maison des Metallos. Non pas l’onzième branché où les débits de nourriture en tout genre se multiplient mais plutôt celui plus populaire et discret. Facile à repérer qui plus est, c’est pratiquement le seul de la rue. C’est l’histoire d’un père napolitain, d’un passé de carabiniere à Viterbo (au nord de Rome) et d’un présent de cuisinier à Paris. C’est...
Les restaurants ouverts depuis peu ont toujours quelques défauts à se faire pardonner. Que ce soit en cuisine, ou pour le service, le vin... C’est normal. Il y a toujours un temps de rodage. Il faut faire œuvre d’indulgence. Déjeunant chez Claudia, qui n’a que quelques mois au compteur, ma première surprise ce fut justement l’absence de reproche. Le service est efficace et bienveillant, le décor plaisant et très lumineux, le choix intéressant et...
Come a casa est un restaurant que nous suivons depuis ses débuts, il y a sept ans. Cette année, « la casa » a changé de place et de dimensions. Elle est plus grande avec une belle terrasse à l’extérieur. Nous connaissons bien ce lieu car il abritait auparavant l’excellent Lolivà, qui entre-temps a déménagé à Montreuil. Les lieux ont beau changer, la cuisine « della casa » est toujours aussi bonne. Des plats simples, des ingrédients de premier...
A mi-chemin entre un restaurant et un bar, Amaro s’apparente à une ambassade de la boisson « amère » italienne. De l’autre côté des Alpes, l’apéritif et le digestif sont presque toujours amères. Le digestif a carrément adopté l’adjectif pour se définir. Prendre un « amaro » en fin de repas et un geste très fréquent dans la Péninsule. Quand on parle d’amaro, de goût pour l’amer et l’amertume on pense tout de suite à l’Italie. Les transalpins en...
Ces dernières années, nous avons assisté à l’ouverture de nombreux restaurants italiens, notamment des restaurants de cuisine régionale. La cuisine romaine était la grande absente. Il est vrai que Giovanni Passerini propose régulièrement des plats traditionnels du Latium, notamment à midi (trippa alla romana, gricia). Le tout récent « Ave Pizza romana » a sorti de sa besace la véritable pizza romaine et un dessert fétiche autant qu’inconnu de ce...
Un adage, largement répandu dans toute la Péninsule, prétend que les bons restaurants ne font pas de pizza et les bonnes pizzerias ne valent pas grand-chose en tant que restaurant. Les dictons, à l’instar des règles, ont leurs exceptions. Caffè Concerto en fait partie. Massimo et Michele, les deux associés ont repris il y a 5 ans ce restaurant qui auparavant ne brillait pas dans le firmament de la restauration parisienne. Après un périple de...
Pour arriver à ce restaurant, tout juste ouvert, on pénètre dans le dix-huitième arrondissement le plus populaire. Nous sommes loin des ruelles pittoresques de Montmartre. Ici touristes et critiques gastronomiques sont plutôt rares. Nonna Clelia n’a rien de branché, un décor simple, propre, accueillant. Spartiate mais pas pauvre. Les nappes sur les tables montrent la volonté d’accueillir dignement tous les clients du quartier. Oui, car Nonna...
Il vient tout juste d’ouvrir, le Bistrot italien Tempilenti, littéralement « temps lents » et, vu les prémisses, sur la base de la logique implacable du syllogisme, le succès est assuré. Une équipe toute féminine aux manettes de ce nouveau restaurant : Silvia, sommelière, en salle, et Francesca, chef cuisinière, aux fourneaux. Dès qu’on franchit le seuil, on est happé par les arômes de la bonne popote, envoûtants, prometteurs de plaisirs...
A peine le seuil franchi, nous avons un petit pincement au cœur. La salle, lumineuse aux couleurs claires, pastel, avec des rames de pattino (catamaran) aux murs, est, pour tout féru de cinéma transalpin un véritable plongeon dans la Rimini de Fellini. Notre imagination de cinéphiles invétérés nous renvoie le bruit du ressac des plages d’Amarcord, et la vision de gros bonhommes en maillots de bain à rayures horizontales. Sur le chemin des...
J’avais goûté la Salsamenteria di Parma il y a deux ans à son ouverture (voir ci-dessous) et ce fut le coup de foudre. Deux ans plus tard le lieu n’a pas pris une ride. L’idée d’une cuisine bonne, authentique et accessible est toujours là… je dirais même que les plats ont encore plus de caractère, la qualité des produits a encore augmenté tout en gardant cette âme populaire que j’affectionne particulièrement. Le plateau de charcuterie et fromage...
Via Emilia est un petit restaurant qui vient d’ouvrir dans le quartier de la place Saint Georges. Après la Salsamenteria di Parma, l’ouverture de Via Emilia confirme que le climat du neuvième arrondissement convient particulièrement aux gens de la région Emilia Romagna. La cuisine de Via Emilia a une identité simple très marquée : Des entrées, entre 9 et 12 €, basées sur les produits phares de la Péninsule : burrata, mozzarella, culatello de...
« Le lazzaro(ne) est le fils aîné de la nature : c’est à lui, le soleil qui brille ; c’est à lui la mer qui murmure ; c’est à lui, la création qui sourit. Les autres hommes ont une maison, les autres hommes ont une villa, les autres hommes ont un palais ; le lazzaro(ne), lui, a le monde. Le lazzaro(ne) n’a pas de maître, le lazzaro(ne) n’a pas de lois, le lazzaro(ne) est en dehors de toutes les exigences sociales : il dort quand il a sommeil, il...
Sur le papier, Anfora avait toutes les cartes pour nous séduire. À la différence d'autres régions italiennes, le Latium est très peu représenté à Paris. Après la fermeture du regretté Augusto et mis à part Il Settimo, il me semble qu'aucun autre ambassadeur de la cuisine romaine n'a pignon sur rue à Paris. J'étais donc animé des meilleures dispositions vis à vis de ce restaurant qui vient d'ouvrir. La carte, malgré quelques banalités (carbonara,...
Il Fico est un restaurant sarde à l'identité diluée. C'est l'impression d'une visite car il est ardu d'être péremptoire quand la carte change tous les jours. Lors de notre test un seul plat était sarde : les malloreddus alla campidanese. En discutant avec la propriétaire nous avons découvert une sorte de carte « parallèle », une carte orale plus confidentielle. D'autres plats, plus originaux, étaient disponibles malgré l'absence de toute trace...
A presque dix ans de notre chronique précédente, une petite mise à jour s'imposait. Finalement, elle s'est révélée presque inutile. Pourquoi changer une formule qui marche ? La philosophie est toujours la même, une cuisine simple et savoureuse avec des produits de saison. Flavio, le patron, est toujours là, souriant et accueillant car « ''on va au restaurant pour se faire plaisir'' ». Sa bonne humeur étant contagieuse, aller manger à Fontanarosa...
Invité à participer à l'un des repas de l'Accademia della cucina italiana, j'ai eu la possibilité de tester ce restaurant qui n'a que quelques mois d'existence. Le cadre est magnifique, une interprétation de l'Italie signé Charles Zana, le lieu des plus prestigieux. Niché à l'intérieur d'Artcurial, la première maison française de vente aux enchères, le restaurant Café Artcurial Cucina e passione, dirigé par Enrico Einaudi, a un fort accent...
I Quattro mori est un petit restaurant de quartier au décor sobre et rustique avec pierres apparentes et nappes à carrés rouges et blancs. Son nom évoque d'emblée la Sardaigne, dont les quatre têtes de maure sont le symbole. Cependant, mis à part quelques plats de la carte, les mets proposés font partie de la tradition italienne en général. Chaque jour, l'ardoise affiche un certain nombre de plats qui s'ajoutent au bon choix proposé par la...
Le nom et le concept restent le même mais l’adresse change : le (grand) restaurant sicilien de Giulio Lo Presti passe du 16ème arrondissement au 17ème (Porte Maillot) et devient plus intime (environ une cinquantaine de couverts). D’ailleurs, les lumières tamisées, les boiseries sculptées, les banquettes de cuir confortables et les miroirs donnent à la salle une atmosphère élégante et propice aux tête-à-tête ou déjeuners d’affaires. Le menu est...
Le cadre est assez sobre, presque austère avec des tonalités prédominantes sombres et épurées. Les tables sont assez grandes et le restaurant est très confortable et surtout pas bruyant. Comme antipasti, la burrata (16 €) est particulièrement bonne. Elle est crémeuse comme il faut. On voit bien qu'il ne s'agit pas d'un produit industriel. L'insalata dello scoglio (14 €), spécialité typique du sud d'Italie, où elle est mieux connue sous le nom...