Publié le dimanche, 30 septembre 2012 à 20h53
Tous ces gens qui meurent, recueil poétique de Mauro Fabi
La poésie de Mauro Fabi « a le pas lent et sans espoir de celui qui va prématurément à la rencontre de la vieillesse » avec tous les souvenirs de sa jeunesse derrière lui… « Trop de souvenirs » qui hantent la mémoire de Tous ces gens qui meurent.
Avec ce recueil, Fabi nous livre une réflexion profonde sur le sens de la vie à travers une parole lucide qui vise au vrai inconsolable et désolant de l’existence. Une parole humble, dépouillée d'artifices, mais qui se révèle d’autant plus intense et poétique, parce que dans sa vérité brutale elle nous affecte profondément.
La poésie de Fabi est une poésie narrative, ainsi comme l’a définie la critique, qui relie le ton prosaïque de ses vers aux œuvres de Carlo Bordini. Par ailleurs, c’est à Bordini que nous devons la définition la plus juste de la personnalité de Fabi : « un poète pensif, noblement pensif ».
Mauro Fabi est né à Rome en 1959 où il vit aujourd’hui. Il collabore à L’Unità et au Monde diplomatique. Responsable des pages culturelles de Conquiste del lavoro, il a publié deux romans, La meta di Luan (Mursia, Milan, 2000) et Il pontile (Nottetempo, Rome, 2006), le second en partie inspiré par l’esthétique du roman noir et les techniques de Truman Capote. Il est l’auteur de deux recueils de poèmes, Il motore di vetro (Palomar, Bari, 2004), qui l’a imposé à l’attention de la critique, et Fiori in pericolo (Avagliano, Rome, 2007). Des extraits d’Il motore di vetro ont paru dans le numéro de septembre 2008 de la revue Décharge, avec d’autres poèmes de Carlo Bordini et d’Andrea di Consoli.
informations pratiques
Tous ces gens qui meurentAuteur : Mauro Fabi
Traducteur :Olivier Favier (édition bilingue)
Éditeur : Alidades
Prix : 5,70 €