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Publié le lundi, 20 décembre 2010 à 17h52

Un portrait poétique de la Calabre

Par Stefano Palombari

C'est un film très particulier, sans histoire, sans dialogues, sans personnages. Souvent on regrette d'avoir tenté de percer le mystère de ce genre de films. On s'ennuie et on attend impatiemment le générique de la fin. Souvent mais pas toujours. La quarta volta fait partie des exceptions.

Les différents tableaux, on ne peut pas parler d'épisodes, qui composent cette œuvre, se touchent sans autre lien que la proximité géographique. Le premier tableau représente les derniers jours d'un berger. Ses journées monotones passées avec son troupeau de chèvres. Le matin, il les amène dans les champs, le soir après les avoir renfermées dans la bergerie, il rentre chez lui se coucher.

Après le décès du berger on suit les chèvres et leur nouveau propriétaire. L'une d'elles accouche, et le réalisateur se concentre sur l'un des petits un peu maladroit qui s'égare et s'endort sous un arbre. Frammartino s'occupe alors de l'arbre.

La quarta volta est un film très poétique, une déclaration d'amour à la Calabre, la vraie, celle des bergers et des montagnes. avec une très belle photographie. Les images parlent d'elles-mêmes. Leur éloquence rend superflu tout dialogue. Un film à ne pas rater, on ne s'ennuie pas une seconde.

Un chèvre dans le film le quattro volte
critique du film Le quattro volte