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Publié le jeudi, 18 novembre 2010 à 09h16

Moi, Caravage, de Cesare Capitani au Lucernaire

Par Stefano Palombari

Après avoir été présentée le printemps dernier en avant première à L'Institut culturel italien, puis  au festival d'Avignon, la pièce Moi, Caravage est montée au Lucernaire à partir du 8 décembre 2010. Tiré du roman de Dominique Fernandez La Course à l’abîme, ce spectacle a reçu un accueil unanimement enthousiaste de la part de la presse. Jusqu'au 18 décembre 2010, nos internautes bénéficieront d'un tarif préférentiel une place achetée = une place offerte (voir ci-dessous).

« En écrivant La Course à l’abîme, roman qui tente de ressusciter par l’écriture la figure du peintre Caravage, je ne pensais pas voir jamais ressurgir celui-ci, sous mes yeux, en chair et en os, cheveux noirs et mine torturée, tel que je me l’étais imaginé, brûlé de désirs, violent, insoumis, possédé par l’ivresse du sacrifice et de la mort. Eh bien, c’est fait : Cesare Capitani réussit le tour de force, d’incarner sur scène cet homme dévoré de passions. Il est Caravage, Moi, Caravage, c’est lui. Il prend à bras le corps le destin du peintre pour le conduire, dans la fièvre et l’impatience, jusqu’au désastre final. » Dominique Fernandez

Ainsi Cesare Capitani explique comment est né ce spectacle. En cette année 2010 – au cours de laquelle se multiplient les célébrations en l’honneur du grand peintre italien – se concrétise un projet, fruit d’un long travail de recherche et de dramaturgie : Moi, Caravage. Depuis un certain temps, je songeais à raconter sur scène l’existence de Michelangelo Merisi. J’ai lu des essais critiques sur son art, des manuels explorant sa technique, des études comparées sur son style…

Ces ouvrages montraient la grandeur de l’artiste, étudiaient ses sources d’inspiration, soulignaient le caractère révolutionnaire de sa production ; mais aucun ne parlait de sa vie privée. Pour ma part, plus j’avançais dans la connaissance de l’artiste, plus je ressentais le besoin de découvrir l’homme. Mais comment faire vu que, contrairement à d’autres maîtres, Caravage ne nous a pas laissé d’informations directes? C´est alors que j’ai lu le roman de Dominique Fernandez. La biographie romancée qu’il a écrite est-elle réaliste ? Ou du moins plausible ? Je ne me suis pas posé la question ! L’essentiel pour moi a été la découverte du personnage.

La voilà la matière première de mon spectacle ! Un homme qui se raconte, qui se montre à nu : un rebelle promis à l’autodestruction, un éternel insatisfait affamé de scandales, un artiste perpétuellement à la recherche de l’absolu, mais aussi un être fragile, séduisant, troublant, comme les personnages qu'il a représentés dans ses toiles.

Informations pratiques
Théâtre du Lucernaire   plan d'accès
53 rue Notre-Dame-des-Champs - 75006 Paris (M° Notre Dame des Champs)
Réservation : 01 45 44 57 34
Dates : Du 8 décembre 2010 au 29 janvier 2011 et du 1er avril au 21 mai 2011. Du mardi au samedi à 18h30, relâche les mardi 14 et samedi 25 décembre 2010, samedi 1er janvier 2011.

tarif préférentiel pour nos internautes une place achetée à 22 € = une place offerte sur réservation et dans la limite des places disponibles sur la période du mercredi 8 décembre au samedi 11 décembre 2010 et du mercredi 15 décembre au samedi 18 décembre 2010
pour obtenir la réduction, réservez au 01 45 44 57 34 en citant l'Italie à Paris et Présentez à la caisse ce justificatif imprimé ou bien votre carte membre

Affiche Moi, Caravage, sur la base du tableau Salomé avec la tête de Saint Jean Baptiste
Théâtre du Lucernaire, jusqu'au 21 mai 2011