Rétrospective Carlo Lizzani, trois films à voir au cinéma

Par Roberta Spirito

Les films du Camélia proposent au public français une mini-rétrospective consacrée au réalisateur italien Carlo Lizzani. Cette rétrospective en trois films majeurs permet de revenir sur l'engagement politique et social de sa filmographie trop vite oubliée.

La Chronique des pauvres amants, avec Anna-Maria Ferrero, Cosetta Greco, Antonella Lualdi Prix international du Festival de Cannes 1954. Florence, 1925. Dans une petite rue, Via Del Corno, la vie quotidienne et les amours d’une communauté d’ouvriers et d’artisans se trouvent bouleversés par la montée du fascisme et les actions violentes perpétrées par les Chemises noires.

Storia di vita e di malavita, avec Nicola De Buono, Franca Aldrovandi. Musique : Ennio Morricone. Des bidonvilles de la périphérie de Milan jusqu’aux beaux quartiers de la ville, six destins de jeunes adolescentes tombées dans l’enfer de la prostitution.

San Babila, un crime inutile, avec Daniele Asti, Giuliano Cesareo, Pietro Brambilla, Pietro Giannuso. Musique : Ennio Morricone. A Milan, la place San Babila est devenue le territoire de jeunes néofascistes qui tuent leur ennui et leur dégoût de la société en se livrant à de nombreux méfaits. Le film détaille l’emploi du temps d’un petit groupe de voyous désœuvrés dont la journée va s’achever sur l’odieuse agression d’un couple d’étudiants.