Publié le dimanche, 15 janvier 2017 à 10h08
De Rome à Paris, cinéma italien en avant-première 9ème édition
Pour la neuvième année consécutive, dans le cadre de De Rome à Paris au cinéma L'Arlequin, du 19 au 22 janvier 2017, vous aurez la possibilité d'avoir un aperçu des nouveaux films italiens en avant première. Il s'agit de films pas encore distribués en France. La soirée d’ouverture aura lieu le jeudi 19 janvier 2017 à 19h30 en présence des réalisateurs de la sélection et avec la projection de Indivisibili (Indivisibles) de Edoardo de Angelis.
Cette année, au programme un dialogue à distance entre le « maestro » de la photographie Carlo Di Palma, auquel est dédié le documentaire Acqua e Zucchero de Fariborz Kamkari, et de jeunes réalisateurs qui font leur début : Caterina Carone, avec un conte qui prend les formes d’une comédie Fräulein. Una fiaba d’inverno ; Gigi Roccati qui, dans son Babylon Sisters, a choisi un immeuble délabré de Trieste pour y mettre en scène les difficultés de l’intégration entre cultures différentes.
Il est à souligner que beaucoup de ces réalisateurs, qui sont les protagonistes de cet événement, ont déjà réalisé des films dans la ligne de ce que l’on appelle le « cinéma du réel », une tendance qui prend de plus en plus d’ampleur. Comme pour beaucoup de grands réalisateurs, le passage de la réalité à la fiction est un processus créatif unique qui enrichit l’imagination et stimule l’inventivité.
Alex Infascelli, l’auteur de S is for Stanley, l'histoire véridique des relations de Stanley Kubrick avec son chauffeur-ami-homme à tout faire, présente ici son nouveau film Piccoli crimini coniugali tiré d’une pièce de théâtre d’Éric-Emmanuel Schmitt. Les longues heures nocturnes d’un couple entre séduction et défi sont au cœur du film 2Night d’Ivan Silvestrini.
Dans un Sud qui n’est pas seulement synonyme et symbole du Sud de l’Italie, un autre couple, mais différent, avec deux sœurs siamoises, est la révélation d’Indivisibili d’Edoardo De Angelis. Roan Johnson dans son troisième film Piuma continue d’explorer cette ligne d’ombre ténue qui est le propre de tout roman de formation. La palette du cinéma italien est riche. Toni D’Angelo le démontre avec son film Falchi, qui parcourt en long et en large les rues de Naples pour prendre « en filature » deux policiers.
Marco Ponti le confirme dans La cena di Natale, une comédie qui reprend les fils du destin des personnages qu’il avait déjà portés à l’écran dans Io che amo solo te. Kim Rossi Stuart, enfin, avec son deuxième film comme réalisateur, Tommaso, le réaffirme en s’interrogeant sur la condition affective et professionnelle tordue, comique et instable de quelqu’un qui cherche un centre de gravité permanent malgré son métier de comédien.
Informations pratiques
- L'Arlequin
- 76 rue de Rennes - 75006 Paris. Tarif unique 4€
- Du 19 au 22 janvier 2017