Ora, le nouvel album de Jonavotti

Plus qu’un phénomène, Ora, le nouvel album de Jovanotti résonne comme un « terremoto » ou mieux, comme le « Big Bang » qu’il décrit. S’il fallait résumer en un mot, je qualifierais ce tout nouveau disque de Jovanotti, comme un véritable chef d’œuvre.

Paru le 25 janvier 2011, “Ora” offre à la fois, la foi et la joie. Ce disque est rythmé, tendre, électrique et emprunt du meilleur savoir-faire de Jovanotti. En fait, ce disque est aussi distribué sous deux formats, dont une version deluxe qui compte au total 25 titres divisés en deux CD.

Cet album représente à la perfection la véritable identité de Jovanotti, de son vrai nom Lorenzo Cherubini, né à Rome le 27 septembre 1966, chanteur et compositeur considéré comme l'un des pionniers du rap et du hip-hop italiens.

On découvre dans “Ora” des sonorités diverses empruntes de plusieurs courants incluant une fois encore des musiques du monde (La bella vita interprétée avec Amadou et Mariam, Battiti di ali di farfalle ...), mais l’électro semble prédominer en fond sonore.

On a hâte de retrouver le chanteur pour un grand spectacle sur une scène parisienne devant un public qui lui sera acquis comme en décembre 2008, à Élysée Montmartre.

Des textes énergétiques mais aussi tendres (Ora, L’elemento umano, La notte dei desideri), étant précisé que cet album est dédié à sa mère décédée depuis peu. Des textes qui font réfléchir et nous impliquent (Quando saro vecchio). On se sent vite concerné et consterné par sa tendresse intacte (Un'illusione). Puis des mélodies électriques qui nous expulsent au dehors de nos limites et nous transportent par cette énergie de cadences qui nous secouent (Io danzo) pour nous faire danser (Megamix, Amami).

La musique de Jovanotti a un don pour vous capter et vous capturer, elle nous chante dans la tête toute la journée. Ce 18ème album apporte une Énergie positive un bien-être optimum, donne envie de chanter, danser, bouger et faire la fête. Ora vous enchantera, vous entraînera dans un voyage romantique et enthousiasmant. En introduction comme en conclusion, “Ora” est un chef-d’œuvre.

Par Catherine Grandfils