Les films italiens du Festival International du Film d'Environnement 2012

Par Francesco Romanello

La 29ème édition du FIFE (Festival international du film d'environnement) se déroulera du 7 au 14 février 2012, proposant une riche programmation de films, documentaires, fictions et courts métrages - pour la plupart inédits – en provenance de 34 pays.

L'Italie sera représentée par les œuvres de plusieurs artistes-cinéastes italiens qui nous invitent à voyager, découvrir, questionner et échanger autour de l’environnement et du paysage, en Italie comme dans le monde. Voici tous les détails sur la sélection italienne présentée dans cette édition 2012 du FIFE.

> A Nord Est (Italie – 2010 – 44’) de Milo Adami et Luca Scivoletto.

Voyage dans une des contrées les plus industrialisées et les plus complexes du Nord de l'Italie. La singularité d'un paysage contemporain et ceux qui y vivent au quotidien. Si l’on s’éloigne un peu de Venise, on peut découvrir l’un des territoires les plus industrialisés d’Europe, le Nord-Est italien. Région autrefois très pauvre et essentiellement agricole, la Vénétie, est rapidement devenue le symbole du progrès industriel italien. Ce documentaire est l’exploration d’un territoire saccagé par une industrialisation sauvage, le tout accompagné par les récits de quelques personnes qui vivent au quotidien les contradictions frappantes de cette région.

Projections:
8 février à 14 h 15 au Cinéma des cinéastes, salle 1
10 février à 18 h au Cinéma des cinéastes, salle 2.

> Abito Qui… ! (Italie – 2010 – 9’) de Andy Others.

Une immersion audiovisuelle poétique dans l'étrange écosystème formé par différents bâtiments. De mystérieux circuits sillonnent les images d’une ville moderne et font apparaître d’étranges visions révélant la permanence de l’animal au sein de l’artificiel. C’est une immersion audiovisuelle dans un écosystème constitué d’immeubles. Le son et les images ne proviennent pas d’archives. Ils ont été enregistrés et tournés séparément dans différentes villes d’Italie.

Projections:
10 février à 10 h 30 au Cinéma des cinéastes, salle 1
11 février à 12 h 30 au Cinéma des cinéastes, salle 2.

> Unfinished Italy (Italie – 2010 – 32’48’’), de Benoît Felici.

Un voyage à travers les ruines de l'Italie moderne : l'inachevé devient ici source de créativité. Un voyage à travers les ruines de l'Italie moderne. Une incursion dans les symboles d'une époque qui ne sait pas ce que lui réserve le futur et chez ceux qui donnent une nouvelle vie à ces marques invraisemblables de la corruption politique. L'inachevé devient ici source de créativité.

Projections:
8 février à 14 h 15 au Cinéma des cinéastes, salle 1
9 février à 18 h 30 au Ciné 104
10 février à 18 h au Cinéma des cinéastes, salle 2
10 février à 19 h au Silo

> The Well-Water Voices From Ethiopia (Italie – 2011 – 56’) de Paolo Barberi et Ricardo Russo.

Les bergers du Borana dans le sud de l'Ethiopie ont mis en place une organisation commune qui assure un libre accès à l'eau pour tous. Chaque année, lorsque la saison sèche arrive dans l'Oromia (sud de l'Ethiopie), les éleveurs Borana se réunissent avec leur bétail, après des jours et des jours de marche, autour de leur ancien puits “chantant”. Le film, grâce à son approche sensible à ce peuple et à sa photographie évocatrice, suit leur vie pendant une période entière de sécheresse, dévoilant un système traditionnel unique de gestion de l'eau qui permet de gérer le peu d'eau disponible en tant que propriété et droit de chacun, sans aucun échange d’argent.

Projections :
10 février à 14 h 15 au Cinéma des cinéastes, salle 2
11 février à 17 h 30 au Cinéma des cinéastes, salle 3

> Movimenti Di Un Tempo Impossible (Italie – 2011 – 8’05’’) de Flatform.

Une maison abandonnée à la campagne ; Ravel ; pluie, vent, neige et brouillard forment un « concert visuel ». Une maison de campagne abandonnée, le premier mouvement du Quatuor en Fa majeur, de Ravel, et puis la pluie, le vent, la neige et le brouillard, voici les composants de ce film. Les quatre éléments atmosphériques, introduits par une séquence au piano, s’abattent sur la maison dans une succession improbable. Les quatre instruments du Quatuor forment, chacun leur tour, la bande son du court métrage, en harmonie avec chaque élément. Le son du premier violon rappelle le ruissellement de la pluie, celui du second violon est feutré comme la neige, les mouvements de l’alto s’apparentent à ceux du vent et enfin les vibrations du violoncelle incarnent le brouillard.

Projections :
9 février à 10 h 45 au Cinéma des cinéastes, salle 1
10 février à 16 h 15 au Cinéma des cinéastes, salle 2

Une semaine de rencontres avec les équipes, événements, programmations spéciales et débats. Un regard toujours étonnant sur notre planète et sur ses menaces. Pour plus d'informations: www.festivalenvironnement.com