Il Sacrificio di Abele d'Alessandro Melani
Le compositeur romain Alessandro Melani, auteur de nombreuses musiques liturgiques à Rome, est considéré comme un précurseur de l'art d'Alessandro Scarlatti. Parmi ses huit oratorios, Il Sacrificio di Abele est sans conteste celui demeuré le plus célèbre. Cette oeuvre, créée à Rome en 1677, revêt l'aspect d'un pasticcio puisqu'elle présente plusieurs airs composés par Bernardo Pasquini et Alessandro Scarlatti. Longtemps considérée comme perdue, cette partition admirable, dont l'essentiel demeure néanmoins l'oeuvre de Melani, réunit ainsi les trois plus grands compositeurs romains de la fin du XVII.
Cette composition d'Alessandro Melani est un bon exemple de la centaine d'oratorios écrits à la fin du XVII e siècle et restés grandement méconnus jusqu'à ce jour. Nous sommes là dans un domaine stylistique nullement codifié : il s'agit de compositions purement vocales où la partie chantée domine le discours musical. La composition déploie cependant des passages intermédiaires qui s'inscrivent entre les premières « compositions morales » à une seule voix et basse continue et les oratorios romains classiques d'un Alessandro Scarlatti par exemple. La participation des instruments y est encore modeste, en faveur d'une conception vocale certainement plus élaborée et peut-être plus accomplie. Les éléments proprement lyriques annoncent toutefois, en les dramatisant, des structures formelles qui régneront quelques décennies plus tard. La forme de cette oeuvre ne peut être définie, et la division classique, et trop commode, entre air et récitatif ne rend pas compte de leur réelle nature. Le chant y tient donc un rôle éminemment expressif et fondé non pas tant sur la simplification rhétorique de l'accompagnement instrumental que sur les modèles du début du siècle, même si les évolutions mélodiques dénotent un attrait pour la nouveauté. Une oeuvre indiscutablement fascinante, chargée d'un grand pouvoir expressif, et à la fin de laquelle on se demande, sans pouvoir y répondre, à quoi elle peut s'apparenter.
En savoir plus sur Alessandro Melani
Rinaldo Alessandrini est Romain. Claveciniste, organiste, virtuose du pianoforte, fondateur et directeur du Concerto Italiano, il est aujourd'hui considéré comme l'un des acteurs essentiels de la scène internationale de la musique ancienne. Claveciniste, organiste et virtuose du piano forte, fondateur et directeur du groupe, Rinaldo Alessandrini travaille depuis plus de dix-huit ans sur l'interprétation de la musique ancienne.
Dans ses choix de répertoire, comme soliste ou pour l'ensemble Concerto Italiano, il privilégie la production italienne en essayant de retrouver dans ses interprétations tous les caractères du cantabile et l'expressivité vivante et mobile propre au style italien du XVIIe et du XVIIIe siècle.
Alessandrini est également le fondateur de l'ensemble Concerto Italiano. Depuis plus de vingt ans, il dirige le répertoire de la musique ancienne en cherchant à retrouver l'expressivité et la cantabilità du style italien des XVII e et XVII e siècles. Il est régulièrement à l'affiche de festivals internationaux aux États-Unis, au Canada, au Japon et en Europe. Rinaldo Alessandrini s'est produit avec le Concerto Italiano à Utrecht (Festival Oude Muziek), à Rotterdam, à Anvers et à Louvain (Festival de Flandres), mais aussi à Londres (Festival Lufthansa, Queen Elizabeth Hall), à Édimbourg (Festival d'Édimbourg), à Aldeburgh, à Glasgow, à Vienne (Konzerthaus), à Graz (Styriarte), à Amsterdam (Concertgebouw), à Bruxelles (Festival de Wallonie, Festival de Flandres, Société philharmonique), à Madrid (Liceo de Cámara), à Barcelone (Festival de musique ancienne, Palais de la musique), à Valence, à Bilbao, à Séville, à Saint- Sébastien, à Salamanque, à Santander, à Oslo (Festival de musique de chambre), à Bergen, à Vantaa, à Turku, à Paris (Cité de la musique, Théâtre de la Ville), à Beaune, à Lyon, à Montpellier (Festival de Radio France), à Metz (Arsenal), à Ambronay, à Saintes, à Cologne (Conservatoire et Radio de Cologne), à Stuttgart, à Darmstadt, à Rome (Académie Sainte Cécile, Accademia Filarmonica Romana), à Milan (Musica e Poesia a San Maurizio), à Ravenne, à Ferrare, à Turin, à Spoleto (Festival des deux mondes), à Palerme (Festival Scarlatti), à Istanbul, à Tel-Aviv, à Jérusalem, à Varsovie, à Buenos Aires (Teatro Colón), à Rio de Janeiro, à New York (Metropolitan Museum, Lincoln Center), à Washington (Library of Congress) et à Tokyo.
Il a récemment dirigé le Concerto Italiano dans Theodora de Haendel à Salamanque et à Bilbao, dans La Vergine dei dolori d'Alessandro Scarlatti à Naples et dans les Vêpres solennelles pour l'Assomption de la Vierge de Vivaldi à Sienne et à Ambronay. Ensemble, ils ont enregistré un récital Rossini avec Maria Bayo, mais aussi Les Quatre Saisons, L'Olimpiade et la monumentale reconstitution des Vêpres de Vivaldi, La Senna festeggiante, les Vêpres de Monteverdi et les Concertos brandebourgeois de Bach. Rinaldo Alessandrini a travaillé avec les orchestres les plus prestigieux Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino, Orchestre de la RAI de Rome, Orchestre symphonique de Grenade, Orchestre symphonique de Detroit, Orchestre de Toscane, Scottish Chamber Orchestra, Northern Symphonia, Orchestra of the Age of Enlightenment, Handel.
En savoir plus sur Rinaldo Alessandrini
Cette composition d'Alessandro Melani est un bon exemple de la centaine d'oratorios écrits à la fin du XVII e siècle et restés grandement méconnus jusqu'à ce jour. Nous sommes là dans un domaine stylistique nullement codifié : il s'agit de compositions purement vocales où la partie chantée domine le discours musical. La composition déploie cependant des passages intermédiaires qui s'inscrivent entre les premières « compositions morales » à une seule voix et basse continue et les oratorios romains classiques d'un Alessandro Scarlatti par exemple. La participation des instruments y est encore modeste, en faveur d'une conception vocale certainement plus élaborée et peut-être plus accomplie. Les éléments proprement lyriques annoncent toutefois, en les dramatisant, des structures formelles qui régneront quelques décennies plus tard. La forme de cette oeuvre ne peut être définie, et la division classique, et trop commode, entre air et récitatif ne rend pas compte de leur réelle nature. Le chant y tient donc un rôle éminemment expressif et fondé non pas tant sur la simplification rhétorique de l'accompagnement instrumental que sur les modèles du début du siècle, même si les évolutions mélodiques dénotent un attrait pour la nouveauté. Une oeuvre indiscutablement fascinante, chargée d'un grand pouvoir expressif, et à la fin de laquelle on se demande, sans pouvoir y répondre, à quoi elle peut s'apparenter.
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Rinaldo Alessandrini est Romain. Claveciniste, organiste, virtuose du pianoforte, fondateur et directeur du Concerto Italiano, il est aujourd'hui considéré comme l'un des acteurs essentiels de la scène internationale de la musique ancienne. Claveciniste, organiste et virtuose du piano forte, fondateur et directeur du groupe, Rinaldo Alessandrini travaille depuis plus de dix-huit ans sur l'interprétation de la musique ancienne.
Dans ses choix de répertoire, comme soliste ou pour l'ensemble Concerto Italiano, il privilégie la production italienne en essayant de retrouver dans ses interprétations tous les caractères du cantabile et l'expressivité vivante et mobile propre au style italien du XVIIe et du XVIIIe siècle.
Alessandrini est également le fondateur de l'ensemble Concerto Italiano. Depuis plus de vingt ans, il dirige le répertoire de la musique ancienne en cherchant à retrouver l'expressivité et la cantabilità du style italien des XVII e et XVII e siècles. Il est régulièrement à l'affiche de festivals internationaux aux États-Unis, au Canada, au Japon et en Europe. Rinaldo Alessandrini s'est produit avec le Concerto Italiano à Utrecht (Festival Oude Muziek), à Rotterdam, à Anvers et à Louvain (Festival de Flandres), mais aussi à Londres (Festival Lufthansa, Queen Elizabeth Hall), à Édimbourg (Festival d'Édimbourg), à Aldeburgh, à Glasgow, à Vienne (Konzerthaus), à Graz (Styriarte), à Amsterdam (Concertgebouw), à Bruxelles (Festival de Wallonie, Festival de Flandres, Société philharmonique), à Madrid (Liceo de Cámara), à Barcelone (Festival de musique ancienne, Palais de la musique), à Valence, à Bilbao, à Séville, à Saint- Sébastien, à Salamanque, à Santander, à Oslo (Festival de musique de chambre), à Bergen, à Vantaa, à Turku, à Paris (Cité de la musique, Théâtre de la Ville), à Beaune, à Lyon, à Montpellier (Festival de Radio France), à Metz (Arsenal), à Ambronay, à Saintes, à Cologne (Conservatoire et Radio de Cologne), à Stuttgart, à Darmstadt, à Rome (Académie Sainte Cécile, Accademia Filarmonica Romana), à Milan (Musica e Poesia a San Maurizio), à Ravenne, à Ferrare, à Turin, à Spoleto (Festival des deux mondes), à Palerme (Festival Scarlatti), à Istanbul, à Tel-Aviv, à Jérusalem, à Varsovie, à Buenos Aires (Teatro Colón), à Rio de Janeiro, à New York (Metropolitan Museum, Lincoln Center), à Washington (Library of Congress) et à Tokyo.
Il a récemment dirigé le Concerto Italiano dans Theodora de Haendel à Salamanque et à Bilbao, dans La Vergine dei dolori d'Alessandro Scarlatti à Naples et dans les Vêpres solennelles pour l'Assomption de la Vierge de Vivaldi à Sienne et à Ambronay. Ensemble, ils ont enregistré un récital Rossini avec Maria Bayo, mais aussi Les Quatre Saisons, L'Olimpiade et la monumentale reconstitution des Vêpres de Vivaldi, La Senna festeggiante, les Vêpres de Monteverdi et les Concertos brandebourgeois de Bach. Rinaldo Alessandrini a travaillé avec les orchestres les plus prestigieux Orchestra del Maggio Musicale Fiorentino, Orchestre de la RAI de Rome, Orchestre symphonique de Grenade, Orchestre symphonique de Detroit, Orchestre de Toscane, Scottish Chamber Orchestra, Northern Symphonia, Orchestra of the Age of Enlightenment, Handel.
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