Adresses fermées

Roseval

Par Rédaction

Roseval - intérieur

Attention, ce restaurant a fermé. A sa place le chef Michele Farnesi a ouvert Dilia

Au cœur de Ménilmontant, situé sur la petite place de l’église Notre-Dame-de-La-Croix, le Roseval vous accueille dans un décor intimiste, tout en briques et bois avec des lumières tamisées et une vingtaine de couverts. Aux fourneaux, Simone Tondo, chef cuisinier sarde et propriétaire du restaurant.

Une seule formule est proposée à 55 €. Elle est annoncée de façon minimaliste sous forme d'une liste d'ingrédients : Saint-Jacques, maquereau, langoustine, agneau... Aux serveurs donc la tâche ardue d'expliquer ce qu'on nous sert. Et là, il y a matière pour une première doléance. Deux serveurs pour toute la salle dont un qui n'est pas très à l'aise avec la langue française. Résultat, on est un peu perdu. Selon toute vraisemblance, les plats changent tous les jours.

Rien à redire en revanche sur le contenu des assiettes. Une cuisine colorée, fantaisiste, avec des accords de goût très intéressants. On a commencé par une exquise Saint-Jacques accompagnée de groseille et framboise. Un peu moins réussi le maquereau, jus de cresson, ricotta et choux de Bruxelles. La langoustine qui se repose sur une purée de pommes de terre fumées et encre de seiche est une pure merveille. Excellent également le merlu, purée de blettes, choux frisé et moelle. Un peu plus banal l'agneau, topinambour, navet et crème de chou-fleur.

La micro tranche de fromage d'aubrac qui précède les desserts est franchement décevante. Les desserts sont un peu plus passe-partout, la panna cotta crème de citron est bonne sans être extraordinaire. Meilleur le chocolat, mascarpone et orange sanguine.



Roseval n'est pas un restaurant italien. La part réservée aux vins italiens dans la carte peut donner un bon aperçu du pourcentage de cuisine italienne dans le menu de Roseval. On en perçoit quelques traces sporadiques, quelques ingrédients, ici et là mais dans l'ensemble, il s'agit d'une cuisine totalement déconnectée d'une quelconque tradition culinaire.

Nous avons « italianisé » notre repas en l'arrosant d'un bon chianti Guarniente buccia nera (sangiovese 90%, ciliegiolo 10%), facturé 28 €, produit du côté d'Arezzo

La deuxième doléance nous est suggérée par l'addition qui arrive lorsqu’on n’a pas encore avalé la dernière bouchée. Nous sommes conscients que les restaurants doivent rentabiliser l'espace. Cependant, le niveau élevé des prix du Roseval et le service ne justifient pas, à notre sens, cette pratique.

Publié le jeudi, 16 avril 2015 à 08h51

Informations pratiques
  • Roseval
  • 1, rue Eupatoria - 75020 Paris. Tél. 09 53 56 24 14
  • Ferme samedi et dimanche

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