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Le Don Giovanni de Mozart à La Ferme du Manet

Le chant lyrique est une passion et la passion conduit à relever tous les défis. C'est dans cet esprit que Sabine Steffan artiste lyrique de l'Ecole italienne, formée et médaillée au Conservatoire de Parme, a décidé de donner l'occasion à des chanteurs amateurs de présenter sur scène une oeuvre majeure de l'opéra: Don Giovanni de Mozart.
Au travail vocal qui reste essentiel s'est ajouté le travail de mise en scène assuré par Benjamin Guillot, professeur de théâtre. De plus, le spectacle sera enrichi des chorégraphies proposées par les danseuses de l'association Chorespace créées par leur chorégraphe Richard Megret.
Montigny-le-Bretonneux a choisi de promouvoir cet art complet en intégrant ce spectacle à sa saison culturelle et en ouvrant sa plus belle scène pour la première fois à l'Opéra .

Issue de la plus pure tradition Italienne, élève du Maître de Luciano Pavarotti, Sabine Steffan, soprano Toulousaine, sacrée meilleur jeune talent Italien, est reconnue par les critiques internationaux comme une de ces grandes sopranos françaises au charme subtil et puissant. Pour ses concerts, elle sillonne l'Europe, l'Amérique du sud, participe en France à de nombreux festivals.
Si le répertoire de Sabine Steffan va du Baroqueau Grand Opéra Français du 19° siècle. Elle excelle dans le Bel Canto Italien et la musique vocale profane et sacrée de l'époque romantique européenne.Elle a fondé en 1995 le Centre Vocal Orpheus, une école de chant à la réputation internationale.

Don Giovanni (titre complet, Il dissoluto punito, ossia il Don Giovanni) est un opéra (Dramma giocoso) en deux actes de Wolfgang Amadeus Mozart, sur un livret en italien de Lorenzo da Ponte. La première eut lieu au théâtre des États de Prague le 29 octobre 1787, où Mozart avait triomphé l'année précédente avec Les Noces de Figaro.
Opéra des opéras, sommet de la collaboration entre Mozart et Da Ponte, Don Giovanni est un chef d'oeuvre absolu. Hétérogène, ambigu, mêlant bouffe et tragédie, imbroglios et surnaturel, l'ouvrage ne cesse d'étonner. Il est peut-être l'expression la plus personnelle de l'incroyable défi que Mozart se soit lancé : affirmer une liberté, une force vitale irrépressible, au prix d'une course à l'abîme. C'est le même homme qui à la fin du second, emporté aux enfers pour la noirceur de ses crimes, chantait dans le finale du premier : « Viva la libertà ! »