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Publié le mardi, 26 juin 2018 à 12h38

La Traviata de Verdi, opéra au cinéma mise en scène Rolando Villazon

Par Karima Romdane

La Traviata couverture

Dans le cadre de la Clôture de la Saison de Viva l'opéra, vous pourrez découvrir l'opéra populaire de Verdi La Traviata dans une mise en scène signée Rolando Villazon présentée en différée du Palais des Festivals de Baden Baden.

C’est une des œuvres les plus populaires de Verdi et peut-être de tout le théâtre lyrique. À cause de son livret, tiré de La Dame aux camélias, à cause de sa musique surtout, simple et efficace, admirablement construite dans ses effets, théâtrale au meilleur sens du terme – ce que Proust a bien résumé : « Verdi a donné à La Dame aux camélias le style qui lui manquait ». Du fameux brindisi de début, cette chanson à boire reprise par tous, à la grande scène qui clôt le premier acte et dans laquelle Violetta lutte avec son désir d’amour à travers des vocalises qui l’étourdissent, E strano, ou du terrible duo entre Violetta et le père de son amant qui se conclut par ce chant nu, résigné, Dite alla giovine, jusqu’à cet adieu à la vie, à la fin, la voix comme au bord de la déchirure, Addio del passato, il n’est guère de moment où l’émotion ne serre le cœur.

Intrigue : Entretenue par le riche baron Douphol, la courtisane Violetta Valéry se complaît dans son rôle de « dévoyée » (traviata) en s’étourdissant dans le luxe et les plaisirs pour oublier la terrible maladie qui menace ses jours. Au cours d’une des fêtes qu’elle donne chez elle, Violetta se laisse séduire par Alfredo Germont, un jeune homme passionné dont la ferveur parvient à la détourner de sa vie dissolue. Ayant tout abandonné, Violetta croit pouvoir vivre son amour avec Alfredo à la campagne, loin de l’agitation de Paris ; mais pour goûter ce bonheur simple et bucolique, la jeune femme doit vendre ses biens les uns après les autres. Aux soucis financiers s’ajoutent bientôt les exigences du père d’Alfredo, Giorgio Germont ; il supplie Violetta de rompre avec son fils car la liaison d’Alfredo avec une courtisane est un scandale qui rend impossible le mariage de sa jeune sœur. Violetta refuse de renoncer à son amour, puis elle finit par céder aux prières de Germont. Laissant croire à Alfredo qu’elle le quitte pour retrouver son ancien protecteur, Violetta accepte de se rendre à une fête où elle apparaît au bras de Douphol. Fou de douleur, Alfredo rejoint Violetta qu’il insulte publiquement en lui jetant de l’argent au visage pour paiement de leur liaison. Quelques mois passent. Oubliée et ruinée, Violetta va mourir dans son appartement vidé par les créanciers. Seul l’espoir de revoir Alfredo la maintient encore en vie. Le jeune homme et son père arrivent enfin, mais il est trop tard. La joie des retrouvailles et le réconfort du pardon ne suffisent pas à sauver Violetta qui meurt dans les bras de son amant.

La Traviata de Verdi. Durée : 2h44 dont 1 entracte de 20min. Mise en scène Rolando Villazón, direction musicale Pablo Heras-Casado

Informations pratiques
  • Cinémas Ugc
  • Pour réserver en ligne
  • Jeudis 28 juin et 5 juillet 2018 à 19h30. Ouverture des portes à 18h45, fermeture des portes à 19h15.