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Publié le samedi, 19 juin 2010 à 14h07

Le Cinéma Italien à l’Escurial

Par Rédaction

Dans le cadre de la semaine italienne du XIII arrondissement, le cinéma L’Escurial (11, bd de Port Royal, Métro Gobelins) propose du 19 au 22 juin 2010 une sélection de films italiens récents mais aussi quelques classiques. Tous les films seront en version originale sous-titrés. Plein tarif 8,90€, tarif réduit 6,80€.

Le premier qui l’a dit de ferzan ozpetek, 2009, 1h50 Mine Vaganti évoque les histoires de famille des Coin, propriétaire d’un des plus importants pastifici du Salento. Tommaso, le benjamin, se sent prêt à déclarer ouvertement son homosexualité mais pendant le dîner, il est précédé par son frère qui se déclare ouvertement homosexuel en premier. Il est expulsé de la direction de l’usine. Afin de ne pas blesser davantage l’orgueil de son père, propres préférences et de seconder les charges familiales momentanément... samedi 19 juin, 20h.

Ce que je veux de plus de Silvio Soldini, 2009, 2h. Dans Cosa Voglio Di Più, Anna mène une vie ordinaire, avec un boulot tranquille et un compagnon depuis quatre ans, Alexis, avec lequel elle caresse l’idée d’arrêter de prendre la pilule pour avoir un enfant. Un jour cependant elle rencontre un homme marié, Dominique, lors d’une soirée. Le désir nait entre eux au point de se rencontrer tous les mercredis soirs au motel, pour deux heures, quand il devrait être à la piscine pour un cours de plongée... dimanche 20 juin, 20h.

Question de cœur de francesca archibugi, 2010, 1h44. Questione di Cuore évoque avec hu- mour et subtilité la belle amitié d’Angelo et d’Alberto, née de leur rencontre à l’hôpital, suite à des infarctus. Angelo est carrossier mais c’est un prolétaire qui a su se faire de l’argent, est heureusement marié et réagit en s’évertuant à consolider ses certitudes familières. Alberto est un scénariste de renom mais qui est seul et perdu sentimentalement et que la maladie engage à changer de vie. lundi 21 juin, 20h.

Vincere de Marco Bellocchio, 2009, 1h58. Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret: une femme et un enfant, conçu, reconnu puis désavoué. Ida Dalser rencontre Mussolini. Il est un ardent militant socialiste qui dirige le quotidien l’Avanti. Croyant en lui, Ida vend tous ses biens pour l’aider à financer le Popolo d’Italia, point de départ du futur parti fasciste,... Lorsque la guerre éclate, Mussolini s’en- gage et disparaît de sa vie. Mercredi 16 juin, 13h30, samedi 19 juin, 15h50, mardi 22 juin, 22h

Divorce à l’italienne de Pietro Germi, 1961, 1h44 Comment détourner la loi qui interdit le divorce quand on est amoureux d’une attrayante personne ? Apres avoir poussé l’encombrante épouse à l’adultère, il ne reste plus qu’à venger son honneur. Mercredi 16 juin, 15h50, samedi 19 juin, 18h.

L’étranger de Luchino Visconti, 1967, 1h44 Alger, 1935. Meursault, enterre sa mère sans manifester de sentiments. Le lendemain, il se lie avec Marie, une collègue, puis reprend sa vie de toujours, monotone. Mercredi 16 juin, 18h, vendredi 18 juin, 15h50, dimanche 20 juin, 18h.

Le rêve Italien de Michele Placido, 2008, 1h41. Nicola, un jeune policier rêvant de devenir acteur, doit infiltrer une université. Il y rencontre Laura, une jeune fille de la bourgeoisie catholique, étudiante passionnée qui rêve d’un monde sans in- justice, et Libero, leader du mouvement étudiant qui rêve de révolution. Entre eux trois naissent des sentiments et de fortes passions... Cette histoire s’inspire de l’expérience autobiographique de Michele Placido, policier, qui, à son arrivée à Rome, décida de prendre le chemin de l’art dramatique... mercredi 16 juin, 20h, mardi 22 juin, 18h.

Les Monstres de Dino Risi, 1963, 1h55. Dix-neuf sketches, souvent féroces, sur les petites bassesses de tous les jours interprétés avec vigueur par Vittorio Gassman et Hugo Tognazzi. mercredi 16 juin, 22h, vendredi 18 juin, 13h30.

Les poings dans les poches de Marco Bellocchio, 1966, 1h47. Une famille renfermée sur elle-même, où fermentent les maladies héréditaires, les amours coupables, les haines hypocrites : une mère aveugle, littéralement et symboliquement ; une déliquescence fin de race, sombrant dans l’épilepsie et l’idiotie congénitale ; un jeune homme amoureux de sa soeur, assassinant sa mère et son frère : tels sont le cadre, le climat, le fil dramatique de ce film poignant. Jeudi 17 juin, 22h, vendredi 18 juin, 18h.

La Prima Linea de Renato de Maria, 2009, 1h40. Venise, 3 janvier 1982. Sur le chemin qui le mène vers la prison, Sergio se remémore ses débuts dans la clandestinité, les débats fiévreux et engagés avec ses camarades, puis le passage à la lutte armée au sein de « Prima Linea », l’une des principales cellules terroristes d’extrême-gauche. Il se rappelle surtout sa rencontre avec Susanna, avec qui il a partagé les mêmes idéaux et qu’il s’apprête à faire libérer dans ce qui fut l’une des plus audacieuses et des plus violentes évasions de ces « années de plomb ».Jeudi 17 juin, 20h, mardi 22 juin, 15h50.

Tetro de Francis Ford Coppola, 2009, 2h07. Tetro est un homme sans passé. Il y a dix ans, il a rompu tout lien avec sa famille pour s’exiler en Argentine. à l’aube de ses 18 ans, Bennie, son frère cadet, part le retrouver à Buenos Aires. Entre les deux frères, l’ombre d’un père despotique, illustre chef d’orchestre, continue de planer et de les opposer. Mais, Bennie veut comprendre. A tout prix. Quitte à rouvrir certaines blessures et à faire remonter à la surface des secrets de famille jusqu’ici bien enfouis. Vendredi 18 juin, 21h55, lundi 21 juin, 13h30.

L’éclipse de Michelangelo antonioni, 1962, 2h05. Pour éviter les ennuis d’argent, Vittoria, fille de condition modeste, a vécu pendant trois ans avec Ricardo, attaché d’ambassade. Elle rompt, lassée de cette vie sans amour, et rencontre un agent de change avec qui elle essaie de réapprendre à aimer. Mais Piero va la décevoir et Vittoria va bientôt retrouver le goût amer de la solitude... Samedi 19 juin, 13h30, mardi 22 juin, 13h30.

Parfum de femme de dino risi, 1963, 1h55 Fausto, grand amateur de femmes, est un bel homme, dans la force de l’âge qui vit seul avec sa vieille tante à Turin. Sept ans auparavant, alors capitaine de cavalerie, il a perdu la vue en manipulant une bombe lors des grandes manoeuvres. Il refuse son infirmité et dissimule son amertume sous une agressivité permanente. Bien qu’aveugle, Fausto est capable de deviner la présence des femmes grâce à leur parfum... dimanche 20 juin, 22h10.

Théorème de Pier Paolo Pasolini, 1968, 1h40. Un jeune homme d’une étrange beauté s’introduit dans une famille bourgeoise qui succombe à son charme. Interdit -16 ans. Samedi 19 juin, 22h05. lundi 21 juin, 18h.