Les films italiens du cycle "L'argent ne fait pas le bonheur" au Forum des images

Par Emilie Voisin

Le Forum des Images organise le cycle "L'argent ne fait pas le bonheur (!)" du 15 janvier au 28 février 2014 : la rencontre entre le cinéma et l'argent nourrit tous les genres.

Avec plus de 70 films de fiction et documentaires, de rencontres et de réflexions, le cycle "L’argent ne fait pas le bonheur (!)" sera donc à la fois grave et léger, tout en étant source de réflexion politique et morale.

À noter, quelques films italiens seront projetés pendant le cycle :

Le bon, la brute et le truand (Il buono, il brutto, il cattivo) de Sergio Leone, le samedi 25 janvier à 16h30. Un tueur, un chasseur de primes et un pilleur de banque partent à la recherche d'un trésor en pleine guerre de Sécession. Ce western picaresque clôt la trilogie des dollars de Leone, qui dit l'absurdité de la guerre et la cupidité humaine, entre rire et tragique. Au programme, dilution du temps, duel final d'anthologie et musique lancinante de Morricone.

L’Éclipse (l'Eclisse) de Michelangelo Antonioni, le dimanche 26 janvier à 16h30. À la bourse, où sa mère joue ses économies, Vittoria rencontre un bel agent ded change. Film de la solitude des êtres, enfermés dans des décors froids, condamnés à l'errance. À ce temps suspendu de l'attente s'oppose le rythme trépidant et vain d'une société de plus en plus matérialiste. Prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1962.

Le Pigeon (I Soliti Ignoti) de Mario Monicelli, le samedi 1 février à 21h. Quatre voleurs sans envergure cherchent un gros coup. Cosimo a bien une idée, mais il est en prison. Ses complices trouvent un "pigeon" qui accepte de prendre sa place derrière les barreaux... Une farce désinvolte et irrévérencieuse, un humour corrosif et désopilant pour cette parodie de Rififi chez les hommes.

L'Argent de la vieille (Lo Scopone Scientifico) de Luigi Comencini, le samedi 15 février à 16h30. Chaque année, une milliardaire américaine vient à Naples pour sa partie de cartes avec Peppino et sa femme, qui vivent dans un bidonville. "La vieille femme, immensément riche que ses adversaires, doit gagner. Il suffit pour cela qu'elle joue assez longtemps. ... Rarement dans un film, divertissement et message social auront été liés d'une manière aussi brillante.