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Publié le mercredi, 7 septembre 2016 à 09h54

Giuseppe Penone, Ebbi, Avro, Non Ho, Exposition à la Galerie Marian Goodman

Par Ilaria Venneri

Giuseppe Penone

A partir du 9 septembre 2016, la Galerie Marian Goodman est heureuse de nous inviter découvrir l'artiste italien Giuseppe Penone.

La galerie présente un ensemble d’œuvres dans lesquelles l’artiste rend palpable la relation entre le corps humain et le monde naturel, grâce à l’empreinte de sa main, à la fois distincte et évocatrice. Dans Germinazione (2005), une série de six sculptures murales en résine acrylique, l’empreinte des doigts de l’artiste se superpose aux moulages d’arbres et de branches.

Le groupe d’œuvres intitulé Avvolgere la terra (Envelopper la terre) (2014) conjugue la terre cuite avec différents matériaux, tels que de l’engobe de silice colorée, de la résine, du cuir et de l’aluminium. D’un simple geste, « l’action d’envelopper la terre avec les mains, la contenir », l’artiste donne forme à la terre cuite. Ce geste, emblématique de son œuvre, met en évidence la connexion intime, complexe entre les hommes et la nature. « Il s’agit de la forme qu’imprime, dans la matière, le mouvement fluide de l’univers. Une simple poignée d’argile contient la synthèse d’une forme universelle. »

Jouant sur la relation entre le contenant et le contenu, Il vuoto del vaso (2005) associe de larges vases en terre cuite et des images radiographiques. Tandis que les vases témoignent de la pression exercée sur l’argile, les radios qui les accompagnent révèlent les gestes des mains de l’artiste, rendant visible un processus fugace et imperceptible.

Geometria nelle mani — 4 aprile (2004), une série de négatifs photographiques en noir et blanc, montre les mains de Penone tenant de petites formes géométriques en bois. Grâce aux vides lumineux présents sur chaque image, notre imagination peut remplir l’espace laissé libre par les mains de l’artiste, l’espace potentiel d’une sculpture à venir.

Giuseppe Penone poursuit son exploration des limites du voir et du toucher dans Pugno di grafite — palpebra (2012), un grand dessin au graphite sur toile noire représentant la texture d’une paupière, orné d’une poignée de graphite compressé. Selon l’artiste, les paupières fermées donnent « la définition exacte des frontières et de l’espace de la pensée », et « reflètent le fait que notre corps est présent dans l’espace ».

Informations pratiques
  • Galerie Marian Goodman
  • 79 rue du Temple 75003 Paris
  • Du 9 septembre 2016 au 22 octobre 2016
  • Téléphone : 01 48 01 70 52
  • www.mariangoodman.com