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Publié le vendredi, 2 décembre 2011 à 01h45

Vitamia, le nouvel album de Gianmaria Testa

Par Karima Romdane

Gianmaria Testa est de retour à Paris à l'occasion de la sortie de son nouvel album Vitamia, il fera escale à Paris à l' Alhambra, les 23 et 24 janvier 2012.

11 chansons qui sont le fruit d’une réflexion personnelle et sociale durant 50 années, 18.000 jours (titre d'une des chansons les plus évocatrices du cd), une fresque humaine et sentimentale aux nuances et couleurs musicales très variées comme la vie.

Ce disque doit sa force à la présence d'un noyau dur de musiciens qui travaillent depuis longtemps avec Gianmaria : Claudio Dadone aux guitares, Giancarlo Bianchetti aux autres guitares, Nicola Negrini à la contrebasse et à la basse électrique, le français Philippe Garcia à la batterie et Roberto Cipelli au piano. A ce groupe de base, vient s’ajouter un petit nombre d’invités, tous d‘exception comme Mario Brunello au violoncelle (qui nous offre une pure merveille dans le finale de Lele, un son arménien enchanteur et très émouvant), Gianluca Petrella au trombone (une version plus folle et plus imagée dans Cordiali Saluti (Bien cordialement) et une autre plus intime et plus mélodique sur Di niente, metà (De rien, la moitié), Luciano Biondini intervient magistralement avec son accordéon dans 3 chansons et Carlo De Martini à l’alto et au violon dans le trio à cordes de Lele.

D’un point de vue thématique, trois tendances se détachent : l’enfance, le côté social et le thème plus intime, romantique et aussi plus caractéristique de Gianmaria avec les chansons : 18 mila giorni (18 mille jours), Di niente, metà (De rien, la moitié), Lasciami andare (Laisse-moi partir), Lele, Nuovo (Nouveau), Dimestichezze d’amor (Familiarités d'amour)

Gianmaria Testa est né en 1958. Il vit à Cuneo, petite ville du Piémont proche de la frontière française. Issu d’une famille de paysans dans laquelle, autant qu’il se souvienne, tout le monde chantait, il apprend seul la guitare. Cet artiste résolument hors mode s’impose en renouant tout naturellement avec l’essentiel de la chanson : des textes élégants, une belle voix sourde pour dire un monde de vent et de mémoire, de terre et de brouillard, d’objets qui volent d’un ciel à l’autre et de femmes dans les gares qui s’en vont au bras d’un autre sans se retourner. Le tout porté par des mélodies limpides, un univers musical aussi personnel que mélangé - tango, bossa, habanera, jazz - et une écriture dépouillée, pure et simple comme un dessin au trait qui dit la beauté sans fioritures.

Pour en savoir plus : www.gianmariatesta.com

Informations pratiques
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Vidéo-clip Nuovo
Vitamia
Dans les bacs, jeu-concours (terminé)