Archives Organismes culturels

Publié le mardi, 8 avril 2014 à 09h53

Suona Italiano : Roberto Fabricciani et Alessandro Sbordoni en concert

Par Marco Lotti

Suona Italiano

La ricerca continua : Roberto Fabricciani, flûte, Anthony Millet, bayan, Alessandro Sbordoni bayan. Au centre du concert du 11 avril 2014, qui s’ouvre sur un morceau de John Cage, Two, dans la version de Alessandro Sbordoni pour flûte et bayan, deux instruments anciens et une recherche expérimentale au sens fort.

L’amplification des possibilités sonores des instruments traditionnels s’enrichit de potentialités inédites en termes de percussion. Ceci implique une nouvelle forme d’écoute, attentive aux valeurs phoniques et aux sonorités pures, par lesquelles la musique se recentre constamment dans la phono-sphère. Voilà quels sont les éléments de prédilection du compositeur Sbordoni.

Célèbre dans les années 1970 pour le Groupe d’improvisation Nuova Consonanza, il récupère dans les années 1990 la dimension de l’expressivité, grâce aux songs dédiés à Emily Dickinson, à Rilke, à Mozart, si bien que Goffredo Petrassi le définit comme « un musicien fortement engagé à atteindre la communication expressive».

Le retour à l’improvisation date de 2003, lorsque sa rencontre avec le bayan le mène à élargir sa pratique musicale vers des sonorités inédites, l’ouvrant à des mélanges de timbres inhabituels, qui inaugurent l’interaction avec d’autres instruments.

Informations pratiques
  • Institut culturel italien
  • 73, rue de Grenelle Paris 75007 Paris
  • 11 avril 2014 à 20h