Nous n’irons pas ce soir au Paradis d'après Dante

Par Stefano Palombari

Tout simplement Serge Maggiani est là, amical, souriant, une feuille à la main, feuille de route pour nous emmener chez Dante. Premier poète italien, dit-il, à avoir préféré écrire dans sa langue plutôt qu’en latin. Et c’est là qu’il nous emmène, dans la musique des mots.

Une heure de merveilleux voyage. Il va et vient, passe de temps en temps au français, nous parle de Dante, de ses parcours, de ses mystères, de celui qui a franchi les frontières de l’impossible, les portes de l’enfer, celles du paradis. Où nous n’irons pas ce soir – quoique... – mais dont Serge Maggiani nous laisse entendre, deviner les secrets.

Serge Maggiani retravaille son solo ''Nous n’irons pas ce soir au paradis, voyage au long de'' La Divine Comédie de Dante, amorcé en 2008, à Avignon – lorsque Romeo Castellucci en inscrivait l’Enfer sur les murs du Palais des Papes – poursuivi depuisquasiment sans relâche, avec la collaboration de Valérie Dréville. Texte de Colette Godard

La Divine Comédie, textes de Dante Alighieri, L’Enfer, Chants I et V, par Serge Maggiani. COLLABORATION Valérie Dréville. DISPOSITIF Yves Collet. Production : L’Apostrophe,scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise – Théâtre de la Ville-Paris – Théâtre de Vienne, Prima donna