Gérard Lesne, Il Seminario Musicale et Claudio Cavallari : L’origine du monde

Par Karima Romdane

Le Centre des arts d'Enghien vous invite à découvrir vendredi 20 mai, le dernier volet de la trilogie révélée avec Shaman, lors des Bains Numériques en 2014, puis avec Tempus Fugit en 2015, L’Origine du Monde de Gérard Lesne explore de façon envoûtante le caractère fragile de la vie. Le vidéaste Claudio Cavallari accompagne cette aventure magique grâce à un dispositif vidéo totalement immersif. Le chercheur, comme l’artiste, ne peut réellement innover dans sa pratique sans recourir à l’Intuition, à la prise de risque et sans mettre à mal ses certitudes.

Qu’est-ce que la recherche de l’origine du monde si ce n’est la quête ultime du créateur, de l’artiste, du scientifique ? Qu’est-ce que l’ambiguïté magnifique du tableau de Gustave Courbet et le désordre raisonné de la physique quantique ont en commun ?

Les philosophes de la Grèce Antique furent les premiers à refuser aux Dieux la paternité de l’Univers, à une époque où Science, Philosophie et Poésie parlaient d’une même voix. La magnifique et fragile porte des illusions s’entrouvre… ou serait-ce la boîte de Pandore ?

Gérard Lesne est en résidence de création au CDA pour la saison 2015-2016. Il continue à explorer différents répertoires, à défendre et faire découvrir des champs et styles musicaux. Un travail entamé en 1985 lorsqu'il fonde Il Seminario Musicale, ensemble composé de musiciens venus de diverses formations. Source d'incessants renouvellements pour cet autodidacte passionné.

Claudio Cavallari Diplômé en Cinéma de l'Université de Turin. Depuis 1999, il réalise plusieurs courts-métrages expérimentaux , primés dans plusieurs festivals. Au cours de ces années, il collabore avec des compagnies de danse et de théâtre d'avant-garde en Italie ainsi qu'en France et en Suisse. En 2008, il met en place un système de projection interactive au sol pour le spectacle de danse Sawa Sawa de Hapax Compagnie En 2009, il travaille avec Eve Ramboz à la fabrication des images pour Le Jardin des Délices, le spectacle de Blanca Li, inspiré à l'univers visionnaire de Jérôme Bosch. Son travail est très orienté vers l'introspection et le regard de l'homme sur lui-même, cette notion du "double" se retrouve dans nombreuses de ses œuvres. Depuis 8 ans, il vit et travaille à Paris, où il est le directeur artistique de Lumina, avec Fabrizio Scapin.

Création pour contre-ténor et baryton, violons, alto, viole, théorbe, guitares, orgue positif, synthétiseurs, percussions et dispositif vidéo.