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Publié le vendredi, 27 mai 2016 à 10h13

La femme du dimanche de Luigi Comencini en salles

Par Stefano Palombari

Une scène du film La femme du dimanche

Tamasa distributions annonce pour le 22 juin 2016 la sortie en salle un chef-d’œuvre de Luigi Comencini, La femme du dimanche (avec Jacqueline Bisset, Marcello Mastroianni et Jean-Louis Trintignant) en copie restaurée.

Synopsis. Garrone, un riche architecte turinois, a été retrouvé mort chez lui. L’inspecteur Santamaria est chargé de l’enquête. Originaire d’une famille modeste du sud de l’Italie, il navigue avec difficulté dans la haute bourgeoisie de Turin. Les suspects sont nombreux : Anna-Carla Dosio, la veuve désœuvrée d’un industriel, oisive et séduisante, Massimo Campi, un ami homosexuel de Garrone et Lello Riviera, son amant, un petit fonctionnaire, sont tour à tour soumis aux questions pertinentes de Santamaria. L’assassinat de Riviera, qui menait sa propre enquête, brouille les pistes...

« Il fut un temps où était répandue en Italie la conviction que le « Giallo », le noir et toutes ses variations n’étaient pas « chose italienne » - cette idée nourrissait des débats animés de théories savantes : on y parlait de Dieu, de fatalisme méditerranéen, de catholicisme et d’autres raisons pour lesquelles il ne pouvait pas exister. Le policier conjuguant qualité et succès n’existait pas.

Mais un jour d'il y a 44 ans, deux messieurs aussi célèbres qu’excentriques donnèrent à un éditeur un volume de plus de 500 pages : « La femme du dimanche » signés Lucentini et Fruttero. C’est ainsi que le polar entra dans la vie des Italiens.

Était-ce vraiment un roman policier ? Il y avait bien un cadavre, même deux. Il y avait un mystère : qui a tué l’odieux architecte Garrone en lui fendant la tête avec un phallus en pierre ? Il y avait un réseau de secrets, de suspects, d’intérêts... Et il y avait un commissaire que tous adoraient : d’abord parce qu’il cassait le stéréotype du policier méridional, brutal et ignorant, et ensuite parce que trois ans plus tard Luigi Comencini donna le rôle à Marcello Mastroianni... » Irene Bignardi, La Repubblica

On peut rire avec tendresse des humbles. On doit rire avec méchanceté des puissants. Luigi Comencini

Informations pratiques
  • En salles
  • 22 juin 2016

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