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Publié le samedi, 31 janvier 2015 à 15h00

Hasa-Mazzotta, Chants méditerranéens et balkaniques

Par Karima Romdane

 Hasa-Mazzotta- couverture

Dans le cadre du Festival Au fil des voix, Hasa-Mazzotta sera mercredi 4 février au Studio de l'Ermitage pour présenter son spectacle intitulé « Ura ». Cette année, avec 20 plateaux d'artistes et créateurs programmés sur 2 semaines dans 2 salles de Paris ( l'Alhambra et le studio de l'Ermitage) avec leur actualité discographique des douze derniers mois, le festival est devenu l'un des rares événements permettant aux artistes, compositeurs de se produire dans des salles parisiennes reconnues et de faire ce lien essentiel entre la diffusion et la production phonographique.

Les premières rencontres musicales entre Maria Mazzotta et Redi Hasa ont lieu en 2005, lorsque, en jouant pour le plaisir, ils commencent à comprendre qu'il y a entre eux une grande affinité musicale. Elle est italienne (du Sud), et lui est Albanais. Ils ont chacun emprunté des chansons traditionnelles de leur culture d’origine. « Maria » c’est une voix qui virevolte la joie, l’ironie et l’abandon, tandis que le violoncelle de « Redi » est là, complice de l’émotion. Passent de note en notes de longues soirées avec de la musique traditionnelle et improvisation libre. Le pur plaisir de l'écoute mutuelle devient, un rendez-vous régulier qui à chaque rencontre apporter de nouvelles chansons et de nouveaux arrangements, presque en s'étonnant l'un et l'autre du grand potentiel de leur musique.

Maria Mazzotta et Redi Hasa tissent un dialogue entre la voix et le violoncelle, siglé de la perfection de leur rencontre. La combinaison entre la voix ancestrale de Maria et les mélodies rythmées du violoncelle de Redi, suggère la mémoire et la spiritualité des sonorités de la tradition balkanique et du sud de l'Italie, le tout revitalisé par la touche impétueuse de leur recherche expressive.

L'expérimentation et l'improvisation sont dosées avec sagesse pour se réapproprier les compositions et leur donner un souffle nouveau. La présence sur scène de Maria Mazzotta met en évidence une technique très personnelle et tout aussi efficace, capable d'exprimer la joie, l'ironie, la passion, la perte et l'ensemble des sentiments. Redi Hasa, violoncelliste virtuose, complète quant à lui avec une grande complicité cette force d'interprétation.

Avec : Maria Mazzotta, Redi Hasa

Informations pratiques
  • Studio de l'Ermitage
  • 8 rue de L'Ermitage 75020 Paris (M° Jourdain, Pyrénées). Tarif 15-18€ en ligne (hors frais de locations), 20€ sur place le soir du concert
  • Mercredi 4 février 2015 à 20h30